Paul est attaqué de toutes part et doit en arriver à prendre un langage autoritaire avec des gens qui prennent à la légère son ministère ou d’autre qui lui font carrément obstacle, et même des faux-frères. Parmi tous les périls qu’il mentionne ici, cette lettre s’adresse précisément à ces faux-frères. En effet, ce ne sera pas les fleuves, les brigands, ceux de sa nation, les païens, les villes, les déserts, ou la mer, qui vont lire cette lettre. Il n’y a que les faux-frères qui pourront être repris par cette lettre, ou par ceux qui prendront la défense de Paul. Mais pour prendre la défense de Paul, ce dernier doit être plus sévère maintenant, pour défendre son ministère. Il considère qu’il doit même employer des paroles qui peuvent sembler folles!
Donc des faux-frères l’ont poussé à la folie. Je peux certainement comprendre son sentiment présentement, car ce n’est pas les ennemis et les obstacles qui m’ont fait le plus mal. J’ai personnellement j’ai appris à souffrir pour avancer. « No pain, no gain » est devenu une devise de vie et la douleur est presque la bienvenue ,quand on sait qu’elle mène à la croissance. C’était cela lorsque je m’entrainais pour le saut en hauteur, et ça a été comme cela toute ma vie. Mais, les blessures des « faux », frères, amis, partenaires, etc… est une douleur incompréhensible, qui peut mener à la folie. Et celui qui est rendu à la folie peut dire des paroles folles ou faire des actions folles. Ceux qui sont autour de moi et voient, entendent ou subissent cette folie peuvent ne pas comprendre. Et Paul essaie d’expliquer autour de lui, à ceux qui lui sont chère, pourquoi il semble fou. Afin que ceux qui l’aiment accepte sa folie.
Donc, SVP accepte ma folie. Pas parce qu’elle est sensé, juste ou acceptable mais seulement parce que tu m’aimes. Il n’y a que l’amour inconditionnel d’un « vrai frère » pour soigner les blessures d’un « faux frère ».
2 Corinthiens 11:16-33
Je le répète, que personne ne me regarde comme un insensé; sinon, recevez-moi comme un insensé, afin que moi aussi, je me glorifie un peu. Ce que je dis, avec l’assurance d’avoir sujet de me glorifier, je ne le dis pas selon le Seigneur, mais comme par folie. Puisqu’il en est plusieurs qui se glorifient selon la chair, je me glorifierai aussi. Car vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages. Si quelqu’un vous asservit, si quelqu’un vous dévore, si quelqu’un s’empare de vous, si quelqu’un est arrogant, si quelqu’un vous frappe au visage, vous le supportez. J’ai honte de le dire, nous avons montré de la faiblesse. Cependant, tout ce que peut oser quelqu’un, -je parle en insensé, -moi aussi, je l’ose! Sont-ils Hébreux? Moi aussi. Sont-ils Israélites? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d’Abraham? Moi aussi. Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises. Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brûle? S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai! Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point!… A Damas, le gouverneur du roi Arétas faisait garder la ville des Damascéniens, pour se saisir de moi; mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j’échappai de leurs mains.