Nous avons tous à un moment ou un autre expérimenté le rejet de quelqu’un.
– Plus la personne est proche de nous plus ce rejet est difficile à supporter.
– Plus le rejet se base sur une injustice plus il fait mal.
Je ne peux changer ce rejet que Dieu lui-même a subi. Ce rejet que je lui ai fait subir, moi sa création, dans la plus totale injustice.
Je peux seulement arrêter mon rejet des autres maintenant. Mais il est tellement facile de juger les autres et les rejeter, généralement par injustice moi-même.
Facile de réagir à leur rejet en les rejetant moi-même. De répondre par la méchanceté à la méchanceté. Par l’agressivité à l’agressivité. Ça parait même juste et ça semble soulager… faire justice moi-même.
Je ne suis pas en train de dire ici que la justice ne doit pas être faite par les hommes. Comme certains qui ferment les yeux sur l’injustice lorsqu’ils ont la responsabilité d’exercer la justice.
Je ne dit pas qu’on ne doit pas venger (dont la définition est – de procurer une réparation d’une offense). Dans un sens ne pas venger devient une injustice.
Mais suis-je la bonne personne pour exiger la réparation, pour faire justice, pour venger?
Non, car il est fort probable que je ferai encore plus de mal qu’il m’a été fait.
Quelle joie de savoir que je peux laisser tout cela a Dieu qui est le juste. Qui fera réparation avec justice. Toute oeuvre méchante sera détruite. Il punira ou purifiera le méchant selon qu’il s’est repenti et a reconnu « le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu ».
Lui qui a subi le rejet volontairement et par amour, sera capable de faire justice.
Je relierai ce texte aujourd’hui et je continuerai d’être attristé de l’injustice qui lui a été fait mais frappé de la patience et douceur, qu’Il a démontré. WOW!
Marc 14.53-65
53 Ils emmenèrent Jésus chez le souverain sacrificateur, où s’assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes.
54 Pierre le suivit de loin jusque dans l’intérieur de la cour du souverain sacrificateur; il s’assit avec les serviteurs, et il se chauffait près du feu.
55 Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir, et ils n’en trouvaient point;
56 car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s’accordaient pas.
57 Quelques-uns se levèrent, et portèrent un faux témoignage contre lui, disant:
58 Nous l’avons entendu dire: Je détruirai ce temple fait de main d’homme, et en trois jours j’en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.
59 Même sur ce point-là leur témoignage ne s’accordait pas.
60 Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu de l’assemblée, interrogea Jésus, et dit: Ne réponds-tu rien? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi?
61 Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni?
62 Jésus répondit: Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.
63 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit: Qu’avons-nous encore besoin de témoins?
64 Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble? Tous le condamnèrent comme méritant la mort.
65 Et quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage et à le frapper à coups de poing, en lui disant: Devine! Et les serviteurs le reçurent en lui donnant des soufflets.