Les pharisiens appuient leur arrogance sur le principe qu’ils sont descendants d’Abraham et le suivent. Mais ils ont sérieusement dévié de la voie d’Abraham, car ce dernier ne développait pas son système religieux, comme le font ces juifs, mais Abraham attendait la venue du messie. Jésus, le messie, est devant eux et ils ne veulent pas le croire. Oui, ils ont carrément dévié du cœur d’Abraham.
N’est-on pas souvent comme ça dans nos organisations religieuses ? L’on crée des règles et des lois autour des principes du fondateur d’un mouvement religieux, d’un visionnaire ou d’un réformateur. Ceux-ci avaient généralement des objectifs purs qui n’étaient pas justifiés par le développement de leurs propres pensées et propre gloire. (J’exclue bien sûr ici les mouvements qui cherchent à glorifier l’homme, et ils sont très nombreux)
Donc, ces hommes-visionnaires avaient souvent un fardeau, face au retour à la foi, mais ceux qui le suivent finissent par créer de nouvelles règles et lois et vont même jusqu’à faire des idoles de ceux qu’ils considèrent comme fondateurs de leur nouveau mouvement. Et nous avons maintenant, les luthériens, les calvinistes, pour ne nommer que les plus connus, ou encore des ministères ou églises qui portent le nom d’un homme, glorifiant l’homme plutôt que Dieu.
Ne faisons pas des idoles des hommes et éventuellement de nous-mêmes ! Seulement trois choses importent, qui sont présentées ici dans les déclarations de Jésus :
1- Trouver le salut qui est en Jésus seul, et être connu de Dieu.
« … Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. » vs 51
2- Connaître Dieu, grandir comme disciple de Jésus Christ.
« … Mais je le connais, et je garde sa parole. » Vs 55
3- Faire connaître et glorifier Dieu, à travers l’amour de Dieu et de son prochain.
« … J’honore mon Père, … je ne cherche point ma gloire. … » Vs 49-50
Jean 8.48-59
Les Juifs lui répondirent : N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? Jésus répliqua : Je n’ai point de démon ; mais j’honore mon Père, et vous m’outragez. Je ne cherche point ma gloire ; il en est un qui la cherche et qui juge. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être ? Jésus répondit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais ; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.