Voici trois exemples de foi, qui ont été bien choisis, car ce sont les trois grandes aspirations des hommes, après la vie bien sûr.
– Noé vécut rejeté et isolé, attendant par la foi la justice. Tous veulent la sécurité, la justice et la paix, loin d’un monde condamné qui vit de l’injustice.
– Abraham, Isaac et Jacob vivent errants dans des tentes, attendant par la foi une cité solide. Tous veulent un logis, une maison, un lieu, une ville, qu’il appelle son « chez soi »
– Sara vécut une longue vie stérile et sans enfant, attendant par la foi une postérité. Tous veulent une postérité, une famille, quelqu’un qui poursuit ce que l’on a commencé.
Et cela peut même être une progression de la vie. En tous les cas ce fut une progression de ma vie.
Premièrement, un désir de justice plus jeune, au début de la vie d’adulte, alors que l’on se rend compte de toute cette injustice dans le monde.
Deuxièmement, le désir d’avoir un endroit que j’appelle chez moi. Le sentiment d’appartenance à un endroit, à une culture, à une société.
Finalement, le désir de former une famille, d’avoir sa « petite tribu » à soi. Ceux qui viennent de toi et que tu peux enseigner et peut-être… à qui tu pourras laisser un héritage.
Mais finalement, je me suis aperçu que toutes ces choses que je recherchais n’étaient que futiles, car si éphémères, et finalement rien que je ne pourrai garder et réussir, dans une vie si courte et si cruelle. Mais… Dieu peut, par la foi, me donner encore plus.
La justice ultime là où il n’y aura plus d’injustice. Une société parfaite, la cité de Dieu. Et finalement, une famille dont le Père est Dieu lui-même et où chacun de mes frères m’aime jusqu’à donner leur vie pour moi, en commençant par le premier, Jésus-Christ.
Voilà donc ce que la foi a apporté à ces trois types de personnes et m’a apporté, car je sais que je les ai déjà.
Seigneur, aide-moi à démontrer ta justice autour de moi, aspirer à ta cité céleste et rechercher l’amour fraternel qui durera pour l’éternité.
Hébreux 11.7-12
C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi. C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter.