Wow! Haïr ceux qui me sont les plus chers et même ma vie. On dirait un choix « extremiste » qui est un mot très mal vue ces jours-ci. Je ne veux pas être un extrémiste!!
Et pourtant, Jésus nous dit aussi que je ne peux haïr mon frère et me dire son disciple!?
Voici de ces mots qui doivent être compris dans leur contexte, sinon il amènent à des exagérations. Ce que je veux est de comprendre celui qui parle et pas lui faire dire ce que je veux. Cette dernière façon de faire, c’est de la politique et ça ne même pas à grand chose!
Par exemple, « j’adore le chocolat » mais ce ne veut pas dire que je me met à genoux devant une tablette de chocolat ou que je prie à mon chocolat de diriger ma vie. Plutôt, que lorsqu’il y a devant moi un gâteau au chocolat et un gâteau à la vanille, le choix est immédiat.
Ici, le mot haïr (qui veut aussi dire en grec « aimer moins ») est compris par le vs 33 ou Jésus parle de renoncer ou plutôt de calculer même dans ton amour. Faire un choix de priorité qui reflète mon amour, ici mon amour pour Dieu.
Non! Le vrai amour n’est pas une passion incontrôlable mais un choix calculé.
Le premier amène au « coup de foudre » et c’est plutôt tes hormones qui dirige tes choix! 😉
Le deuxième, dure tout une vie!
Pour Mimi et moi, 35 ans cette année, et implique des choix tout au cours de ma vie « par amour ». Parfois le choix d’une personne qui risque sa vie pour une personne qu’elle aime. On peut dire qu’il « hait » sa vie ou y « renonce » par amour.
Pour Dieu, cela durera toute l’éternité car Jésus a fait un choix de porter sa croix pour moi. De haïr sa vie, d’y renoncer pour moi.
Si je désire être son disciple, cela veut dire faire des choix. Va-t-il m’aimer quand même si je ne fait pas les bons choix? Bien sûr! Car il a fait son choix parce qu’Il m’aime et pas conditionnellement. Ça c’est ce Jésus qui m’aime! C’est ce genre d’amour que j’aimerai avoir pour Lui, pour les autres. Un amour qui fait les bon choix!
Luc 14.25-35
25 De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit: 26 Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. 27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. 28 Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, 29 de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, 30 en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever? 31 Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille? 32 S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. 33 Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. 34 Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on? 35 Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.