Eh voilà, les obstacles qui commence! Mais Néhémie s’y attendait. Je dirais que Néhémie est un modèle de missionnaire! Pas un sacrificateur ou un scribe, un simple fonctionnaire du roi ennemi qui distribue le vin! Pas un pasteur ou un théologien. Simplement un homme dirigé par Dieu! Pas pour dire que les précédents ne peuvent être dirigés par Dieu, bien sûr, mais ceci confirme que l’appel n’est pas relié aux titres ou aux diplômes. Simplement l’appel de Dieu confirmé! (pour lire sur l’appel missionnaire, voir la section « Principes et réflexions – Mission Francophonie »)
Si tu es un croyant, tu es appelés à servir, car la vie de croyant en est une de service, comme disciple de son Jésus-Christ, qui a montré l’exemple. Et il ne doit pas attendre un miracle qui ouvre la porte au service car son salut est ce miracle et l’église locale est son endroit de service, en tant que membre du corps qu’est l’église.
Simple service ou fardeau particulier (comme Néhémie) tu es appelé à servir. Es-tu prêt? Ton coeur est-il disponible avant tout et malgré tout? À temps plein ou partiellement? Comme serviteur d’un roi humain ou avec une mission particulière? Ni l’un ni l’autre n’est plus glorieux? Tout faire comme servant « Dieu le roi », ça c’est la vie du croyant! Dans l’exemple de Néhémie, nous voyons que c’est le bon service du roi humain, qui a ouvert les portes à l’accomplissement de la volonté du roi Divin!!
Dieu peut me donner un fardeau particulier mais « être un modèle » ça c’est une tâche de tous les jours et non-questionnable. Néhémie a pu rebâtir les murs de Jérusalem parce qu’il était un bon échanson… un exemple dans le service du vin?! 😉
Néhémie 2:9-20
Arrivé vers les gouverneurs de la région située à l’ouest de l’Euphrate, je leur ai remis les lettres du roi. Celui-ci m’avait fourni une escorte de chefs de l’armée et de cavaliers. 10 Sanballat le Horonite et Tobija, le fonctionnaire ammonite, ont appris avec un très grand déplaisir que quelqu’un arrivait pour s’occuper du bien-être des Israélites.
11 A mon arrivée à Jérusalem, j’y suis resté trois jours. 12 Puis je me suis levé pendant la nuit, accompagné de quelques hommes, sans avoir encore dévoilé à personne ce que mon Dieu m’avait mis à cœur de faire pour Jérusalem. J’avais pris une seule bête avec moi: celle que je montais. 13 Sortant donc de nuit par la porte de la vallée, j’ai pris la direction de la source du dragon et de la porte du fumier. J’examinais la muraille de Jérusalem avec ses brèches et ses portes dévorées par le feu. 14 Je suis passé près de la porte de la source et du bassin du roi, sans trouver de passage pour ma monture. 15 Toujours de nuit, je suis remonté par la vallée, sans cesser d’examiner la muraille. Puis je suis rentré par la porte de la vallée et j’ai ainsi été de retour.
16 Les magistrats ignoraient où j’étais allé et ce que j’avais fait. Jusque-là, je n’avais rien dévoilé aux Juifs: ni aux prêtres, ni aux nobles, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui exerçaient une responsabilité. 17 Je leur ai alors dit: «Vous voyez vous-mêmes la malheureuse situation dans laquelle nous nous trouvons: Jérusalem est en ruine et ses portes ont été réduites en cendres. Venez, reconstruisons la muraille de Jérusalem et nous ne serons plus dans le déshonneur!» 18 Puis je leur ai raconté comment la bonne main de mon Dieu avait reposé sur moi et leur ai rapporté les paroles que le roi m’avait adressées. Ils ont dit: «Levons-nous et mettons-nous au travail!» Et ils se sont fortifiés dans cette bonne décision.
19 Sanballat le Horonite, Tobija, le fonctionnaire ammonite, et Guéshem l’Arabe ont appris ce qui s’était passé. Ils se sont moqués de nous et nous ont traités avec mépris. Ils ont dit: «Que faites-vous donc? Seriez-vous en train de vous révolter contre le roi?» 20 Je leur ai fait cette réponse: «C’est le Dieu du ciel qui nous donnera le succès et nous, ses serviteurs, nous allons nous lever et nous mettre au travail. Quant à vous, vous n’avez ni part, ni droit ni souvenir à Jérusalem.»