Le facteur divin est un problème !
Problème pour les scientifiques, s’il est question de remettre le contrôle de notre connaissance et croire !
Problème pour les religieux, car même si nous disons chercher Dieu, nous voulons trouver le dieu qui nous plaît, celui qui appuie mes actions.
Problème pour l’individu, car … tous lui remettre ? … tout lui donner ? … reconnaître que je suis perdu quand je suis certain que « j’ai le contrôle de ma vie » ? … Difficile !
Nous aimons contrôler notre environnement et le contrôle d’un autre ne nous plaît pas, même si c’est Dieu.
Ce désir de contrôle est bien sûr plus troublant venant de religieux et certainement plus sournois, car ils utilisent une autorité qu’ils se donnent au nom de Dieu, comme le souverain sacrificateur Caïphe, qui utilise l’autorité que Dieu lui a donnée ! Le résultat ? Jésus, qui est venu comme solution, est maintenant un problème et ils vont le faire mourir !
Mais Dieu ne perd jamais le contrôle. Jésus venait pour mourir et payer pour moi. Les hommes pensaient contrôler leur vie, les évènements, et dicter leur destinée. Même les actions les plus mauvaises des hommes, même les évènements les plus terribles, ne peuvent empêcher la volonté de Dieu.
Ça ne vous rappelle pas quelque chose ! La Covid ? Ce que nous vivons dans le monde. Et nous voyons comment chacun essaie d’utiliser ce qui arrive pour démontrer qu’il sait mieux, qu’il a le contrôle, que l’autre camp est mauvais, etc. Tous ces combats des hommes pour démontrer le contrôle qu’ils n’ont pas du tout. Mais, dans la situation que nous vivons, comme dans la venue de Jésus, Dieu est en contrôle.
Qu’est-ce que j’apprends de ce passage ? Serge, laisse ton contrôle maladif et fais confiance à Dieu. Et si un drame aussi grand que la crucifixion du fils de Dieu a pu être tourné en un aussi grand bien que le salut de l’homme… alors, ne craint rien. Peu importe ce qui t’arrivera, Dieu aura le contrôle. Et cela veut dire qu’il éliminera ce qui est mauvais et utilisera le reste pour ton bien… parce qu’il t’aime !
Et moi, où vais-je me situer ? Ceux qui contrôlent ou ceux qui font confiance à Dieu ? Serais-je un Caïphe ? Et si nous parlons de ceux qui se disent croyants … serais-je un Juda ou un Jean ? Celui qui trahit, ou qui reste fidèle jusqu’à la fin ? Celui qui aide ou celui qui nuit ?
Seigneur, aide-moi à aider ceux qui sont autour de moi et surtout à ne pas nuire à ton plan. J’ai besoin de ton aide, car tu connais mon désir de contrôle, même toi parfois !
Jean 11.45-57
Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit: Vous n’y entendez rien; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de lui-même; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n’était pas pour la nation seulement; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. C’est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm; et là il demeurait avec ses disciples. La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier. Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple: Que vous en semble? Ne viendra-t-il pas à la fête? Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l’ordre que, si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on se saisît de lui.