Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Un petit morceau d’Éden !  Genèse 2.4-25

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Wow ! Je me sens un peu comme Adam ce matin.
Bien sûr, l’environnement est différent. Je ne vis pas dans l’Éden, mais seulement à Laval au Québec, sur l’ile Jésus ! 😉

Mais pour le reste :

– Il a aussi donné un sens à ma vie et une part ou utilité dans sa création.

– Il m’a donné des règles à suivre pour mon bien.

– Il m’a donné une compagne, un vis-à-vis avec qui je peux tout partager.

           

Et il n’a même pas eu besoin de me faire tomber dans un profond sommeil et de m’enlever une côte (un peu plus sur cette femme plus bas) !  Remarquez que ces jours-ci je prendrai bien un peu du profond sommeil, car j’ai une pierre aux reins qui me garde réveillé ! 😉

Je souhaite à chacun ce que j’ai (sauf la pierre aux reins), car c’est un petit morceau d’Éden !  Il ne reste plus qu’à ne pas trop gaffer !

 

La femme de la Genèse

Premièrement, l’homme est créé de la terre ou poussière de la terre, d’où son nom Adam (Genèse 1.26), qui vient de Adamah (terre dans le sens de la poussière du sol).  Un rappel pour Adam de son origine. 

En passant, le mot humilité viens aussi d’humus, terre et rappel d’où nous sommes tous.  Nous ne devrions qu’être humbles, car nous venons de la poussière de la terre.

Donc, il n’était pas bon que l’homme soit seul sans vis-à-vis et donc Dieu a fait la femme.  Dieu ne l’a pas prise du sol, d’où il aurait pu faire un autre être humain séparé.

Il prend une côte, ou plutôt un côté de Adam, car le mot tsela en hébreu est plus généralement traduit par côté.  Donc comme un côté de l’homme lui est pris pour former la femme.  Personnellement, je le comprends que l’homme a perdu un côté de lui-même.  Mais ensemble ces deux côtés forment un même tout, comme les deux côtés d’une même pièce de monnaie.

Elle est même appelée Ishahah (Genèse 2.22), qui est le féminin de Ish, nom donné à l’homme et qui veut dire faible ou mortel.  On pourrait donc dire que l’homme est l’humain venant de la terre, avec un corps faible et mortel, qui retournera à la terre.  La femme est l’humaine qui retournera aussi à la terre même si elle ne vient pas directement de la terre. 

Donc, la création de la femme vient en effet de la séparation d’un tout en deux parties qui se complète l’un avec l’autre.  Beaucoup de réflexion à avoir sur ce sujet, mais pensons seulement que Dieu donne des noms à l’homme et la femme (Genèse 3.20) qui lui rappelleront des choses très importantes, alors qu’ils viennent de commettre le premier péché et ainsi se séparent de Dieu.

       Adam – vient de la terre.  Que je me souvienne d’où je viens et où ce corps retournera.

       Ève – mère de tous les vivants.  C’est en elle et avec elle que la vie de l’homme se développe.  Que je la respecte et l’honore ainsi.

 

Genèse 2.4-25

Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. Puis l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon; c’est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. Le nom du second fleuve est Guihon; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch. Le nom du troisième est Hiddékel; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate. L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui. L’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte.

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