En Exode 17 nous lisons la rébellion du peuple envers Dieu et Moïse. Leur question : « Est-ce que Dieu est au milieu de nous? » Et tout cela parce qu’ils sont assoiffés. Est-ce qu’il faut arriver à un moment critique dans nos vies pour se demander si Dieu est au milieu de nous.
Aujourd’hui un symbole important de la foi catholique à été, presque totalement détruit. Il est très triste de voir un si beau monument être détruit. Plusieurs se poseront la même question. « Est-ce que Dieu est au milieu de nous? », car ce symbole avait une valeur plus grande que le simple matériel qui le compose.
Bien sûr que les symboles ont une importance dans la religion, car ils ont pour but de pointer à une vérité, de nous rappeler une vérité. Et souvent, nous sommes prêts à nous battre pour protéger nos symboles, ou encore donner à ces symboles, plus d’importance que la vérité qu’ils représentent. Quels sont les symboles importants dans ma vie? Quelle est la vérité à laquelle il pointe?
Un grand changement a eu lieu depuis ce temps dans le désert. Jésus est venu et est sacrifié pour moi, pour mon salut. La question, n’est plus : « Est-ce que Dieu est au milieu de nous? » mais « Est-ce que Dieu est au-dedans de moi? », car il n’habite plus des tentes, des cathédrales, mais le cœur de l’homme. Mon cœur est la cathédrale qu’il désire habiter. Mais pour cela je dois lui ouvrir la porte.
Voici plusieurs vérités qui n’ont peut-être pas de sens pour toi, mais qui reste une vérité. La vérité que, « Notre-Dame » était un grand monument historique, n’avait pas de sens pour plusieurs, mais il n’en est pas moins une vérité.
Donc, est-ce que tu es comme les Israëlites qui faisaient plus confiance aux hommes qu’à Dieu? Ils cherchaient Dieu même s’il habitait parmi eux?
Est-ce que tu as ouvert la porte de ton cœur à Dieu qui désire y habiter?
Exode 17
Toute l’assemblée des enfants d’Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l’Éternel leur avait ordonnées; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d’eau à boire. Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Donnez-nous de l’eau à boire. Moïse leur répondit: Pourquoi me cherchez-vous querelle? Pourquoi tentez-vous l’Éternel? Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux? Moïse cria à l’Éternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront. L’Éternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d’Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche! Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d’Israël avaient contesté, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant: L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas? Amalek vint combattre Israël à Rephidim. Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort. Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l’épée. L’Éternel dit à Moïse: Écris cela dans le livre, pour que le souvenir s’en conserve, et déclare à Josué que j’effacerai la mémoire d’Amalek de dessous les cieux. Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom: l’Éternel ma bannière. Il dit: Parce que la main a été levée sur le trône de l’Éternel, il y aura guerre de l’Éternel contre Amalek, de génération en génération.