Une femme incroyable que cette Esther. Elle a perdu ses parents et vit dans des conditions difficiles parmi son peuple, qui est un peuple déporté et soumis à l’autorité de son envahisseur. Maintenant, elle est choisie en tant qu’esclave sexuelle du roi… mais finalement elle vivra, réussite et succès.
Je connais une telle jeune femme en Afrique, qui a perdu ses parents et a été élevée par sa tante. Adoptée mais sans papiers, sans identité et sans réel espoir pour l’avenir. Mais sa gentillesse et son modèle en tant que jeune femme ont attiré l’attention de quelques personnes qui l’ont aidée et ont permis qu’elle ait des papiers, une identité, puisse s’instruire et maintenant travailler, étant un modèle autour d’elle. Une autre histoire touchante dont j’ai été témoin. Voici le genre de femmes dont Dieu se sert pour être un exemple de Sa Grâce et Sa Gloire.
Esther, malgré tout ce qu’elle avait subi, et tout son succès par la suite, est restée fidèle et soumise à sa parenté et sa nation. Il est dit qu’elle trouvait grâce auprès de tous ceux qui la voyaient ou la côtoyaient. D’esclave à reine, elle ne devient pas une femme mauvaise mais grandit en bonté et en grâce.
Que je puisse prendre cette femme comme exemple! Les circonstances, bonnes ou mauvaises, ne doivent pas réussir à corrompre qui je suis, mais plutôt m’en servir pour grandir en sagesse.
Quelle est la différence avec la majorité, qui échoue et devient pire, devient « mauvaise »? Chercher à répondre aux besoins des autres, plutôt que satisfaire mes propres besoins. C’est ça la grâce!
Esther est devenue, non seulement reine, mais un des plus grands exemples que nous puissions lire. Eh oui! Une femme… vous en connaissez combien de livres d’histoires qui font ressortir une femme comme modèle d’une nation, modèle de l’histoire. Voici l’importance que l’Ancien Testament a donné à cette femme dans l’histoire d’un peuple, que Dieu a donné à Esther dans l’histoire de « l’homme »!
Esther 2.12-23
Chaque jeune fille allait à son tour vers le roi Assuérus, après avoir employé douze mois à s’acquitter de ce qui était prescrit aux femmes; pendant ce temps, elles prenaient soin de leur toilette, six mois avec de l’huile de myrrhe, et six mois avec des aromates et des parfums en usage parmi les femmes. C’est ainsi que chaque jeune fille allait vers le roi; et, quand elle passait de la maison des femmes dans la maison du roi, on lui laissait prendre avec elle tout ce qu’elle voulait. Elle y allait le soir; et le lendemain matin elle passait dans la seconde maison des femmes, sous la surveillance de Schaaschgaz, eunuque du roi et gardien des concubines. Elle ne retournait plus vers le roi, à moins que le roi n’en eût le désir et qu’elle ne fût appelée par son nom. Lorsque son tour d’aller vers le roi fut arrivé, Esther, fille d’Abichaïl, oncle de Mardochée qui l’avait adoptée pour fille, ne demanda que ce qui fut désigné par Hégaï, eunuque du roi et gardien des femmes. Esther trouvait grâce aux yeux de tous ceux qui la voyaient. Esther fut conduite auprès du roi Assuérus, dans sa maison royale, le dixième mois, qui est le mois de Tébeth, la septième année de son règne. Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit reine à la place de Vasthi. Le roi donna un grand festin à tous ses princes et à ses serviteurs, un festin en l’honneur d’Esther; il accorda du repos aux provinces, et fit des présents avec une libéralité royale. La seconde fois qu’on assembla les jeunes filles, Mardochée était assis à la porte du roi. Esther n’avait fait connaître ni sa naissance ni son peuple, car Mardochée le lui avait défendu, et elle suivait les ordres de Mardochée aussi fidèlement qu’à l’époque où elle était sous sa tutelle. Dans ce même temps, comme Mardochée était assis à la porte du roi, Bigthan et Théresch, deux eunuques du roi, gardes du seuil, cédèrent à un mouvement d’irritation et voulurent porter la main sur le roi Assuérus. Mardochée eut connaissance de la chose et en informa la reine Esther, qui la redit au roi de la part de Mardochée. Le fait ayant été vérifié et trouvé exact, les deux eunuques furent pendus à un bois. Et cela fut écrit dans le livre des Chroniques en présence du roi.
Référence: L’image présenté ici est de Kate Gardiner Hastings (British, 1837–1925)