Voici donc un enseignement de Paul sur la foi… mise en pratique !
Ce qui est spécial dans l’affirmation de Paul, n’est pas que ses pensées restent vers ce qui est vrai, honorable, juste, pur, digne d’être aimé, mérite l’approbation et digne de louanges. Paul est bien sûr un exemple à suivre, par sa vie et ses enseignements.
« Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi et ce que vous avez vu en moi » vs9
Mais Paul reconnait n’avoir aucun mérite, car c’est Dieu qui lui a donné la puissance de le faire. Ce qui est donc spécial est d’apprendre à être satisfait ! Garder ses pensées vraies, honorables …, mais en toutes circonstances. Dans la pauvreté, comme dans la richesse. Dans la maladie, comme dans la santé. Dans le malheur, comme dans le bonheur.
Ce n’est pas « avoir » ou « ne pas avoir » qui va déterminer ta foi. Ils ne sont que des tests pour ta foi, en démontrant ta satisfaction.
Bien sûr que la maladie, la pauvreté, le malheur, sont difficiles à vivre, et peuvent être des tests de ta foi. Mais pour certains, ce sont la santé, la richesse, le bonheur, qui sont le plus grand test, le plus grand défi ! Comment ?
Quand tu as tout, et que tu oublies ceux qui n’ont rien, tu n’as pas passé le test. Dieu te demandera compte de cette richesse qu’Il t’a confiée et que tu as gardée égoïstement. Et nous sommes comme cela dans nos pays riches. Nous nous satisfaisons de nos richesses et oublions que d’autres ont besoin de notre aide. Et nous voulons plus et plus… toujours ! Nous passons à côté de la satisfaction et ne passons pas le test de la foi.
Et quand tu n’as rien et que tu es rongé par le fait que d’autres ont ce que tu n’as pas (richesse ou santé ou bonheur). Tu as aussi raté le test et passé à côté de la satisfaction !
Qu’est-ce donc qu’être « satisfait » de ma situation ? C’est être satisfait de la limite qui m’est imposée, et que s’il n’y a pas de limite ?… que je sois aussi satisfait de m’imposer une limite pour donner à l’autre.
Que je puisse avoir cette satisfaction, qui apporte le bonheur, peu importe les circonstances : « Et le Dieu de paix sera avec vous. »… pour l’année qui vient !
Philippiens 4.8-13
Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous. J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie.