Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Une ville de refuge! Dans mon coeur?

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Des villes de protection pour ceux qui aurait tué quelqu’un involontairement!  Il était question de protéger ici l’innocent.  Pas innocent d’avoir tué mais innocent car la mort n’ai pas arrivé volontairement, un accident.  Aucun rapport avec notre système de justice, ou encore tout récemment, des meurtriers connus de tous, ont étés libérés par vice de procédure.  Mais revenons à l’innocence possible.  Donner une chance à celui qui a fait quelque chose de mal de se défendre et démontrer qu’il n’avait pas de mauvais intention.

Est-ce que je juge les autres sans les avoir écoutés?  Au moins lui laisser la chance de défendre sa bonne foi.  Connaître son coeur plus que ses simples actions.  Est-ce que j’apprends à connaître l’autre, ou est-ce que je le juge du premier coup d’oeil, par une seule action.

« Je n’aime pas cet homme. Il faut que je m’emploie à le connaître mieux. »  Abraham Lincoln

Bien sûr, il y en a qui n’iront pas dans la ville de refuge car ils ignorent même la mauvaise action qu’ils ont fait.  La méchanceté de leur coeur parait plus par les actions qui suivent la blessure que par la blessure elle-même.  Avec ceux-là, il ne faut pas marcher!  Mais celui qui est repentant… il vaut la peine de marcher avec lui, dans ses souliers!  Là je pourrai le comprendre et même… apprendre à l’aimer comme un frère.

Ces villes de refuges permettait de faire une évaluation, réfléchie, juste et sincère.  Trop souvent les émotions ont dirigées mon jugement!   Que je donne aux autres des villes de refuges!  Et peut-être que moi aussi j’ai besoin d’une ville de refuge dans le coeur des autres?

Josué 20:1-9

L’Eternel dit à Josué: «Parle en ces termes aux Israélites: ‘Etablissez-vous, comme je vous l’ai ordonné par l’intermédiaire de Moïse, des villes de refuge: l’auteur d’un homicide, celui qui aura tué quelqu’un involontairement, sans en avoir l’intention, pourra s’y enfuir. Elles vous serviront de refuge contre le vengeur du sang. L’auteur de l’homicide s’enfuira vers l’une de ces villes, s’arrêtera à l’entrée de la ville et exposera son cas aux anciens de cette ville. Ils l’accueilleront chez eux dans la ville et lui donneront un endroit où habiter avec eux. Si le vengeur du sang le poursuit, ils ne livreront pas l’auteur de l’homicide entre ses mains, car c’est sans le vouloir qu’il a tué son prochain et sans avoir été auparavant son ennemi. Il restera dans cette ville jusqu’à ce qu’il ait comparu devant l’assemblée pour être jugé et jusqu’à la mort du grand-prêtre alors en fonctions. A ce moment-là seulement, l’auteur de l’homicide pourra repartir et retourner dans sa ville et dans sa maison, dans la ville d’où il s’était enfui.’» Ils consacrèrent Kédesh en Galilée, dans la région montagneuse de Nephthali, Sichem dans la région montagneuse d’Ephraïm et Kirjath-Arba, c’est-à-dire Hébron, dans la région montagneuse de Juda. De l’autre côté du Jourdain, à l’est de Jéricho, ils choisirent Betser dans le désert, dans la plaine, dans la tribu de Ruben, Ramoth en Galaad, dans la tribu de Gad, et Golan en Basan, dans la tribu de Manassé. Telles furent les villes désignées pour tous les Israélites et pour l’étranger en séjour parmi eux, afin que celui qui aurait tué quelqu’un involontairement puisse s’y réfugier et ne meure pas de la main du vengeur du sang avant d’avoir comparu devant l’assemblée.

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