Paul ne fait pas de distinctions dans la présentation de l’évangile et même va plus loin en disant qu’il « se doit » ou « se considère comme en dette » envers tous.
– Pas de distinction culturelle ou raciale ! c.-à-d. lui Romains face à ceux qui sont grecs ou barbares.
– Pas de distinction sociale ! Alors qu’il est un des grands penseurs et théologiens de son temps, il « se doit » à ceux qui sont les penseurs (ou se disent penseurs) et ceux qui ne le sont pas, ou bien ceux qui croient par simple bon sens, ou bien ceux qui croient parce que… pas de raison, ils croient !
– Pas de distinction religieuse ! c.-à-d. que Paul, qui est juif, ne se considère pas au-dessus des non-juifs, mais « se doit » à tous.
Donc Paul, Romain, penseur et Juif, aurait pu se penser au-dessus des autres, mais, au contraire, il sent une dette envers tous. WOW ! Est-ce que c’est le sens de « par la foi et pour la foi » du verset 17 ?
– Par la foi je suis sauvé, pour la foi je suis en dette à tous.
– Par la foi Dieu a donné son fils pour moi, pour la foi Dieu donne ma vie aux autres.
– Par la foi je Lui remets ma vie, pour la foi Il s’en sert pour les autres.
En passant, ma vie Lui a toujours appartenu et Lui appartient toujours, car il est mon créateur. Cependant, Il désire, voire chez moi, cet acte de foi qui Lui remet ce que je crois posséder… ma vie. Non plus comme une créature qui existe seulement, par son créateur, mais une créature qui aime volontairement son créateur.
Donc, en réalité, les deux impliquent la foi ! Je ne peux être sauvé, ni servir sans foi. Une foi qui sauve, une foi qui sert. Il y a deux questions à se poser:
– Si je n’ai pas la foi, suis-je sauvé ?
– Si je ne sers pas, ai-je la foi ?
Paul répond à ces deux questions: « Le juste vivra par la foi. » qui implique deux éléments.
– Le juste vivra… la vie éternelle, par la foi.
– Le juste vivra… une vie de service par la foi.
Merci Seigneur pour ce désir que tu as eu, de gagner mon cœur. Après avoir gagné mon existence, tu as gagné mon cœur.
Romains 1.8-17
Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, demandant continuellement dans mes prières d’avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d’aller vers vous. Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j’ai souvent formé le projet d’aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j’en ai été empêché jusqu’ici. Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. Ainsi j’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile: c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit: Le juste vivra par la foi.