Section 17 – Pe פ et section 18 – Tsade צ
Encore une fois, l’accent est mis sur la justice de Dieu, mais je m’arrête sur le fait que l’auteur reconnait son iniquité devant la justice de Dieu.
« Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi! » vs 133
Que je sois un pécheur, cela est évident, pour ceux qui me connaissent, et d’autant plus pour Dieu qui connait mon cœur. Mais j’ai besoin de son aide pour que ce péché ne domine pas sur moi.
La plupart d’entre nous essayent de cacher notre péché, de vivre dans les cachoteries, les ténèbres, comme nous dit Jean dans sa première épitre. Mais l’auteur sait que cela est impossible devant Dieu, car nous ne pouvons nous cacher devant Lui. Il demande plutôt que son péché soit affaibli, qu’il n’ait pas le dessus! Et pour cela il n’y a qu’une façon.
« Fais luire ta face sur ton serviteur, et enseigne-moi tes statuts! » vs 135
Encore et encore, dans ce passage l’auteur nous parle de son amour pour les commandements, mais de son besoin d’aide pour les observer. Il reconnait sa faiblesse qui ne peut l’amener qu’à la mort, l’éloignement de son Dieu. Mais il implore l’intelligence, non seulement pour connaitre, mais aussi mettre en pratique SES préceptes et qui représentent « avoir la vie ».
Psaume 119.129-136
Tes préceptes sont admirables: Aussi mon âme les observe. La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l’intelligence aux simples. J’ouvre la bouche et je soupire, Car je suis avide de tes commandements. Tourne vers moi ta face, et aie pitié de moi, Selon ta coutume à l’égard de ceux qui aiment ton nom! Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi! Délivre-moi de l’oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances! Fais luire ta face sur ton serviteur, Et enseigne-moi tes statuts! Mes yeux répandent des torrents d’eaux, Parce qu’on n’observe point ta loi.
Psaume 119.137-144
Tu es juste, ô Éternel! Et tes jugements sont équitables; Tu fondes tes préceptes sur la justice Et sur la plus grande fidélité. Mon zèle me consume, Parce que mes adversaires oublient tes paroles. Ta parole est entièrement éprouvée, Et ton serviteur l’aime. Je suis petit et méprisé; Je n’oublie point tes ordonnances. Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la vérité. La détresse et l’angoisse m’atteignent: Tes commandements font mes délices. Tes préceptes sont éternellement justes: Donne-moi l’intelligence, pour que je vive!