Dans cette histoire, il est important de lire tout le texte, incluant ce qui parait une contradiction à mes yeux. Dieu dit à Balaam de partir et Sa colère s’enflamme parce que Balaam est parti ! Est-ce qu’il y a quelque chose que je ne comprends pas ?
Bien sûr, et c’est toujours comme cela quand j’essaie de comprendre les interactions entre Dieu et les hommes, car je ne peux voir le cœur et les pensées de l’homme.
En passant, ceux qui pensent que Dieu est difficile à comprendre… il est impossible à comprendre, mais il se révèlera à ton cœur si tu le cherches. Par contre l’homme ? Il ne se réveillera pas, car hypocrite et obstiné. Il va jusqu’à se servir de la Parole de Dieu et Sa direction, pour accomplir ses desseins personnels.
Et c’est ce que nous apprenons de Balaam aujourd’hui. Oui, il est parti comme Dieu lui a dit, mais quel était le désir de son cœur et l’intention de ses pensées ? Certains me diront que je ne peux pas juger des désirs et intentions de l’homme, Balaam. En effet, mais je me fie sur ce que Dieu fait et m’enseigne ici. Et cet enseignement est en premier pour moi, pour mes travers, que Dieu connait, mais que je ne montre pas aux autres.
Dans cette histoire, Dieu n’a pas empêché les autres hommes d’aller vers Balak, mais il empêche son prophète.
Première leçon… Dieu va intervenir dans la vie de ses enfants. S’il n’intervient pas, que je me pose de sérieuses questions, à savoir, suis-je son enfant ?
Ensuite, quand l’ânesse désobéie … va se détourner de l’obstacle et ensuite essayer de contourner l’obstacle et finalement s’écraser devant l’obstacle. Et c’est ce que nous faisons lorsque nous ne voyons pas ou ne comprenons pas les obstacles devant nous.
La solution ? Que l’obstacle disparaisse. Le moyen ? Que je cherche la volonté de Dieu et surtout que je n’utilise pas la Parole de Dieu pour arriver à combler mes propres désirs, comme Balaam essayait de le faire. Attention, je peux cacher mes pensées et mon cœur aux autres hommes, mais pas à Dieu. Je peux aussi essayer d’écouter les autres, même si je ne les crois pas aussi « brillant » que moi, car même une ânesse peut me faire la leçon.
Nombres 22.15-41
Balak envoya de nouveau des chefs en plus grand nombre et plus considérés que les précédents. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui dirent: Ainsi parle Balak, fils de Tsippor: Que l’on ne t’empêche donc pas de venir vers moi; car je te rendrai beaucoup d’honneurs, et je ferai tout ce que tu me diras; viens, je te prie, maudis-moi ce peuple. Balaam répondit et dit aux serviteurs de Balak: Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais faire aucune chose, ni petite ni grande, contre l’ordre de l’Éternel, mon Dieu. Maintenant, je vous prie, restez ici cette nuit, et je saurai ce que l’Éternel me dira encore. Dieu vint à Balaam pendant la nuit, et lui dit: Puisque ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai. Balaam se leva le matin, sella son ânesse, et partit avec les chefs de Moab. La colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti; et l’ange de l’Éternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. L’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; elle se détourna du chemin et alla dans les champs. Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin. L’ange de l’Éternel se plaça dans un sentier entre les vignes; il y avait un mur de chaque côté. L’ânesse vit l’ange de l’Éternel; elle se serra contre le mur, et pressa le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau. L’ange de l’Éternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n’y avait point d’espace pour se détourner à droite ou à gauche. L’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et elle s’abattit sous Balaam. La colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton. L’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam: Que t’ai je fait, pour que tu m’aies frappée déjà trois fois? Balaam répondit à l’ânesse: C’est parce que tu t’es moquée de moi; si j’avais une épée dans la main, je te tuerais à l’instant. L’ânesse dit à Balaam: Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as de tout temps montée jusqu’à ce jour? Ai-je l’habitude de te faire ainsi? Et il répondit: Non. L’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et Balaam vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; et il s’inclina, et se prosterna sur son visage. L’ange de l’Éternel lui dit: Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car c’est un chemin de perdition qui est devant moi. L’ânesse m’a vu, et elle s’est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne se fût pas détournée de moi, je t’aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie. Balaam dit à l’ange de l’Éternel: J’ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu me désapprouves, je m’en retournerai. L’ange de l’Éternel dit à Balaam: Va avec ces hommes; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam alla avec les chefs de Balak. Balak apprit que Balaam arrivait, et il sortit à sa rencontre jusqu’à la ville de Moab qui est sur la limite de l’Arnon, à l’extrême frontière. Balak dit à Balaam: N’ai-je pas envoyé auprès de toi pour t’appeler? Pourquoi n’es-tu pas venu vers moi? Ne puis-je donc pas te traiter avec honneur? Balaam dit à Balak: Voici, je suis venu vers toi; maintenant, me sera-t-il permis de dire quoi que ce soit? Je dirai les paroles que Dieu mettra dans ma bouche. Balaam alla avec Balak, et ils arrivèrent à Kirjath-Hutsoth. Balak sacrifia des boeufs et des brebis, et il en envoya à Balaam et aux chefs qui étaient avec lui. Le matin, Balak prit Balaam, et le fit monter à Bamoth-Baal, d’où Balaam vit une partie du peuple.