Trois jours sans manger pour être près de Jésus et l’écouter ! Ces gens ont choisi de rester pour écouter Jésus. Ils ont considéré que l’essentiel à leur survie était d’être en présence de Jésus.
De nos jours nous évaluons plutôt de ce qui est nécessaire à notre bonheur.
Dans notre monde d’abondance (Amérique et Europe) nous ne nous préoccupons pas de notre survie, elle est acquise. Comme des rois, qui n’ont pas à se préoccuper du lendemain. D’ailleurs nous aimons être servis comme des rois. Si notre « église » ne nous donne pas tous les services que nous avons « besoin », et même que nous croyons « mériter » nous… changeons d’église. Attendre en silence trois jours à écouter l’enseignant qui nous parle de la vie éternelle, du royaume à venir ? Pourquoi ? Je suis déjà un roi maintenant et je m’attends à être considéré ainsi !
Et bien sûr nous sommes surpris et déçus quand un jour le bonheur ne fait pas partie de l’horaire de la journée. Ou plutôt quand la survie devient mon nouvel objectif de la journée. Pourquoi ? Qui ? Quoi ? Comment ? Pas moi ?
Les gens qui étaient assis avec Jésus comprenaient la survie journalière et avaient choisi de rester écouter celui qui donne la survie, et le bonheur, éternel. La majorité des gens dans le monde, même aujourd’hui, sont aussi dans cette situation plutôt que dans la ouate où nous sommes en Amérique et en Europe.
Voici d’ailleurs le commentaire de ces riches rois athées, scientifiques, comme ils se disent :
« Les gens pauvres du monde croient en un Dieu car ils ont besoin
de croire à quelque chose, pas nous ! »
Pour ceux-là, la recherche d’un sens à la vie ne va plus loin que regarder les nouvelles sur YouTube, un bon film sur Netflix, ou une émission de télé-réalité, ou encore écouter l’histoire triste des autres dans le monde, présentée par un programme d’intelligence artificielle, c.-à-d. regarder le malheur des autres pour se croire heureux !
Allez ! Peut-être que … si je me prive d’un repas, ou quelque chose que je pense essentiel à mon bonheur aujourd’hui, j’arriverai à sortir de ma torpeur et comprendre ce que la majorité du monde comprend. La vraie vie est éternelle ! Le vrai bonheur est éternel ! Et ce bonheur se trouve au pied du maitre !
Échangez un repas pour une lecture, ou écoute d’un passage de la Parole de Dieu ! Es-tu fou ? Je vais mourir !
Non, au contraire, tu vas peut-être finalement vivre… éternellement !
Bon appétit… divin !
Marc 8.1-10
En ces jours-là, une foule nombreuse s’étant de nouveau réunie et n’ayant pas de quoi manger, Jésus appela les disciples, et leur dit: Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. Ses disciples lui répondirent: Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert? Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils. Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer. Ils mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya. Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples, et se rendit dans la contrée de Dalmanutha.