Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Dans la tristesse, je me souviens de ses bontés passées !  Josué 24.1-13

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            Le Seigneur rappelle au peuple d’Israël, tout ce qu’il a fait pour eux, car il est facile d’oublier et de se décourager, pensant que Dieu nous a oubliés.  Nous avons passé par une pandémie qui a causé des problèmes, autant aux croyants qu’aux non-croyants.  Nous entendons les craintes des non-croyants et malheureusement aussi les craintes des croyants !  Comme si nous avions oublié les bontés de Dieu dans nos vies. Il est peut-être temps de faire un retour sur tout ce que Dieu a déjà fait dans nos vies. 

            Seigneur, aide-moi dans les moments difficiles de ma vie, à me souvenir que je suis dans ta main et que rien ne peut m’arriver qui n’est sous ton contrôle. Rien que tu n’as pas prévu, et parfois, simplement permis, car lorsque l’épreuve arrive tu n’en es pas surpris, mais la permets pour mon bien.

« Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. » Jean 10.27-29

Et même si la mort voulait me frapper, encore mieux m’attend… l’Éternité en Ta présence. 

Aujourd’hui, je veux me souvenir de tes bontés passées, de ton amour infini et éternel, pour moi.

 

(plus loin, une parenthèse sur « l’envahissement d’un peuple par un autre » et sur le triste compte rendu de l’histoire)

 

 

Josué 24.1-13

Josué assembla toutes les tribus d’Israël à Sichem, et il convoqua les anciens d’Israël, ses chefs, ses juges et ses officiers. Et ils se présentèrent devant Dieu. Josué dit à tout le peuple: Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: Vos pères, Térach, père d’Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l’autre côté du fleuve, et ils servaient d’autres dieux. Je pris votre père Abraham de l’autre côté du fleuve, et je lui fis parcourir tout le pays de Canaan; je multipliai sa postérité, et je lui donnai Isaac. Je donnai à Isaac Jacob et Ésaü, et je donnai en propriété à Ésaü la montagne de Séir, mais Jacob et ses fils descendirent en Égypte. J’envoyai Moïse et Aaron, et je frappai l’Égypte par les prodiges que j’opérai au milieu d’elle; puis je vous en fis sortir. Je fis sortir vos pères de l’Égypte, et vous arrivâtes à la mer. Les Égyptiens poursuivirent vos pères jusqu’à la mer Rouge, avec des chars et des cavaliers. Vos pères crièrent à l’Éternel. Et l’Éternel mit des ténèbres entre vous et les Égyptiens, il ramena sur eux la mer, et elle les couvrit. Vos yeux ont vu ce que j’ai fait aux Égyptiens. Et vous restâtes longtemps dans le désert. Je vous conduisis dans le pays des Amoréens, qui habitaient de l’autre côté du Jourdain, et ils combattirent contre vous. Je les livrai entre vos mains; vous prîtes possession de leur pays, et je les détruisis devant vous. Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, se leva et combattit Israël. Il fit appeler Balaam, fils de Beor, pour qu’il vous maudît. Mais je ne voulus point écouter Balaam; il vous bénit, et je vous délivrai de la main de Balak. Vous passâtes le Jourdain, et vous arrivâtes à Jéricho. Les habitants de Jéricho combattirent contre vous, les Amoréens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héthiens, les Guirgasiens, les Héviens et les Jébusiens. Je les livrai entre vos mains, et j’envoyai devant vous les frelons, qui les chassèrent loin de votre face, comme les deux rois des Amoréens: ce ne fut ni par ton épée, ni par ton arc. Je vous donnai un pays que vous n’aviez point cultivé, des villes que vous n’aviez point bâties et que vous habitez, des vignes et des oliviers que vous n’aviez point plantés et qui vous servent de nourriture.

 

Parenthèse sur « l’envahissement d’un peuple par un autre » et sur le triste compte rendu de l’histoire :

 

            Nous lisons cette partie de l’histoire d’Israël et nous avons tendance à la comparer à d’autres événements de l’histoire, où des peuples ont envahis d’autres, comme durant les colonisations, ou bien soumis d’autres comme par la période esclavagiste.

 

            Voici le texte d’une amie qui reflète bien cette profonde tristesse, malgré sa confiance en Dieu pour le résultat final. J’ajoute qu’elle est d’origine africaine et il m’attriste de lire les abus qui ont utilisé l’Afrique (et encore aujourd’hui) par des gens méchants, souvent des loups déguisés en brebis :

 

«  Je suis longtemps resté à réfléchir sur le verset 13 ce matin : DIEU a donné à son peuple Israël un pays que son peuple n’a pas cultivé, des villes que son peuple n’a pas bâties, des vignes et des oliviers que son peuple n’a pas plantés …

Donc en d’autres termes il a existé d’autres peuples qui ont construit ses villes, bâtie ses bâtiments, cultiver ses vignes et oliviers… et voilà Dieu prend tout ce que ces peuples ont construit pour donner à son peuple Israël …. Je peux comprendre ces peuples à qui on prend tout, qu’ils trouvent ça injuste… Mais je me dis dans ce contexte Dieu réalisait tout simplement sa promesse… même si cette promesse semble injuste pour d’autres peuples ….

Et cela m’a fait penser à ce qui s’est passé dans ce monde il n’y a pas si longtemps que ça : il existait un peuple qui vivait tranquillement sur ses terres. Mais voilà qu’un beau jour arrive, un autre peuple vient sur les Terre de ce peuple qui vit tranquillement avec une couleur de peau différente. Ce peuple qui arrive semble beaucoup plus fort avec ses armes… et prend TOUT à ce peuple qui vivait tranquillement : leurs terres, leurs animaux, tout ce qu’ils ont travaillé à la sueur de leur front et même  leur propre personne, en les déportant pour les obliger à travailler à leur place dans leur terre… d’où la traite des noirs, l’esclavage, la colonisation… etc. … et conséquences que nous pouvons encore vivre aujourd’hui…

Du coup je me suis demandé si Dieu était en accord quand le peuple noir a ainsi été dépossédé de tout tout tout, ce qu’il avait y compris leur corps au profit du peuple blanc, au même titre que tous ces peuples cités dans ce texte ont été dépossédés de tout ce qu’ils avaient au profit du peuple de Dieu Israël…

Après j’ai fini par accepter que Dieu permette des choses que nous ne comprenons pas … des choses qui nous semble injustes à nos yeux … et qu’il faut tout simplement l’accepter, car il est Dieu et par extension Il est souverain » Mireille Tchoua

 

 

Pour aller plus loin, voici mon évaluation de ces événements :

            Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’aime commencer un livre par la conclusion, pour savoir s’il vaut la peine de lire toute l’histoire ! Malheureusement, en faisant cela je cède à ma paresse, et si la conclusion est intéressante, je me concentre sur la fin du livre et j’en oublie l’introduction. Cette introduction est pourtant si importante, car elle met la table pour tout ce qui va arriver ou être dit. J’ai écrit quelques livres et j’en écris d’autres en ce moment et … SVP… si vous les lisez, ne ratez pas l’introduction !

            Ici, nous lisons l’histoire d’Israël et comment Dieu a livré tous ces peuples entre leurs mains et qu’Israël a profité de leurs villes, leurs vignes et leurs oliviers ! Mais nous oublions de lire la partie importante… l’introduction, et la voici :

« Josué dit à tout le peuple : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Vos pères, Térach, père d’Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l’autre côté du fleuve, et ils servaient d’autres dieux. Je pris votre père Abraham de l’autre côté du fleuve, et je lui fis parcourir tout le pays de Canaan ; je multipliai sa postérité, et je lui donnai Isaac. Je donnai à Isaac Jacob et Ésaü, et je donnai en propriété à Ésaü la montagne de Séir, mais Jacob et ses fils descendirent en Égypte. » vs 2-4

 

Térach, père d’Abraham et père de Nachor – servaient d’autres dieux !

Dieu a pris Abraham et lui a présenté le pays de Canaan, IL a multiplié sa postérité, et IL lui a donné Isaac.

Dieu a donné à Isaac, Jacob et Ésaü ce pays et cette prospérité de leur père Abraham.

MAIS, Jacob est descendu en Égypte… !

 

Eh voilà l’introduction que nous oublions de lire. Plusieurs nous racontent l’histoire du peuple d’Israël, mais voici l’histoire selon Dieu lui-même.  Apprenons de LUI !

 

Personnellement, j’ai toujours pensé que Jacob n’aurait pas dû aller en Égypte. Isaac avait eu cette instruction de l’Éternel :

À Isaac –

« Ne descends pas en Égypte, demeure dans le pays que je te dirai. » Genèse 26.2

 

Est-ce qu’Isaac a enseigné les Paroles de Dieu à ses fils, Jacob et Ésaü ? Je ne sais pas, mais je peux observer que Jacob et ses fils descendirent en Égypte, avec les conséquences que nous en connaissons, et Ésaü est resté à Canaan.

J’ai toujours entendu parler d’Ésaü comme le mauvais fils, mais était-il si mauvais ? Que serait-il arrivé si Jacob n’était pas descendu en Égypte ? Est-ce que Dieu l’aurait laissé mourir de faim durant cette grande famine ?  Est-ce que des famines peuvent être si grandes que je n’ai plus besoin d’obéir à la volonté de Dieu ?

Bien sûr que Joseph fut une exception dans cette famille et Dieu s’en est servi pour la survie de son peuple, parce que Dieu garde ses promesses, malgré nos faiblesses.

 

Donc nous allons continuer de lire l’histoire d’Israël et essayer d’en sortir des enseignements personnels pour nos vies, mais n’oublions pas l’introduction… là où Dieu lui-même nous raconte son intention et nous donne ses instructions.  Ne regardons pas à l’histoire des hommes, ou même l’histoire d’Israël, pour savoir comment agir, mais plutôt pour savoir comment ne pas agir, et parmi ces histoires de l’humanité, prenons exemple de certains hommes, et ils sont très peu nombreux. Pas des hommes parfaits… comme moi ! Des Ésaü, des Joseph, des Samson, des David, etc.

 

Et pour l’histoire de l’humanité… elle est bien triste, et les conséquences horribles, comme nous n’avons lu par cette description d’une amie, plus haut. Bien sûr que nous avons des histoires d’envahissement d’un peuple par un autre, et nous en avons encore de nos jours, comme la Russie en Ukraine, la Chine en Afrique (envahissement économique), etc., mais nous avons encore plus triste, à mon avis.  Nous avons les abus et envahissements qui sont justifiés par la religion. Même ceux-là ont essayé d’utiliser la Bible pour se justifier. Des exemples ?

            – Les croisades et inquisitions de l’Église Catholique.

            – L’esclavagisme en Amérique.

            – La colonisation parfois justifiée par les œuvres missionnaires.

Je vais arrêter là, car il y en a trop et cela me met hors de moi ! Dans ces moments je dois me souvenir que Dieu ne perd jamais le contrôle, et qu’au bout du compte… je suis dans sa main. Jean 10.27-29

 

Pour terminer, voici pourquoi nous lisons sa Parole chaque matin : 

– apprendre à mieux le connaitre,

– apprendre de Lui directement et personnellement

– apprendre pour changer ma vie et diriger mes actions

– mettre en pratique sa Parole pour Le Glorifier.

Et surtout, ne pas :

– compliquer sa Parole qu’Il a voulue simple

– étudier sa Parole pour changer la vie des autres

– utiliser sa Parole pour accomplir mes buts

 

Et pourquoi ne pas :

– laisser Dieu changer ma vie, et lorsque les fruits paraîtrons, alors je pourrais répondre aux questions qui me sont posées, par ceux qui sont édifiés par ma vie pratique.

– chercher à être un ancien plutôt qu’un « Pasteur ». Un modèle qui lave les pieds plutôt qu’un « homme de Dieu » qui aime être élevé.

– démontrer l’amour pour mon Dieu et l’amour de Dieu en moi, plutôt que les religions et les traditions des hommes qui nous éloignent de la foi et éloignent les hommes de Dieu.

 

Non, je ne peux changer l’histoire de l’humanité, mais simplement veiller sur mes actions, paroles et pensées aujourd’hui !

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