Nous sommes encore témoins de cette triste histoire, qui est nécessaire pour mon salut, ton salut. Encore une fois, Jésus comme prophète avait révélé à Pierre qu’il le trahirait 3 fois avant que le coq ne chante. Pierre voulait sortir l’épée, il y a quelques minutes, et maintenant il ne veut même pas admettre qu’il connait Jésus !
Quand ce coq a chanté, Jésus a regardé Pierre (Luc 22.61) et ce dernier a pleuré amèrement. Un pleur qui est comme un cri (c’est ce que veut dire le mot grec pikroce traduit par amèrement) qui dit: POURQUOI ai-je été si stupide, faible, etc. ? Tu peux rajouter le qualificatif que tu t’es donné à un moment dans ta vie où tu as vécu une situation semblable. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Comment, maintenant, effacé ce qui a été fait, ce qui est écrit dans l’histoire, ce par quoi je vais être connu à partir d’aujourd’hui !
Pierre aurait pu reconnaitre qu’il connaissait Jésus et prendre un risque. Nous savons que Jean l’a fait et rien ne lui est arrivé. Mais Pierre apporte une autre couleur à cette histoire de Jésus. Ce moment terne de l’histoire présente, nous amène presque à nous concentrer sur le pauvre Pierre, alors que c’est Jésus qui est maltraité. Est-ce parce que nous nous reconnaissons en Pierre, par notre faiblesse ? Cette trahison était écrite, dessinée par Dieu, mais la faiblesse de Pierre y ajoute une couleur terne et triste.
Cela me fait réaliser qu’une belle histoire est devant moi. Dieu a préparé un plan, il a dessiné ma vie qui s’accomplit selon Sa volonté. Par contre, par mon péché, je rends ce dessin terne et triste, ou par mon obéissance, je lui ajoute de belles couleurs. Dieu fait le dessin, j’y ajoute la couleur ! Vais-je rendre gris un dessin qui pourrait avoir tant de couleurs merveilleuses ? Seigneur, ne me laisse pas ternir ce beau dessin, par mes pensées, mes paroles et mes actions.
Matthieu 26.57-75
Ceux qui avaient saisi Jésus l’emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes et les anciens étaient assemblés. Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du souverain sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir comment cela finirait. Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux, (26:60) qui dirent: (26:61) Celui-ci a dit: Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours. Le souverain sacrificateur se leva, et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu’est-ce que ces hommes déposent contre toi? Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit: Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu’avons-nous encore besoin de témoins? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. (26:65) Que vous en semble? (26:66) Ils répondirent: Il mérite la mort. Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets (26:67) en disant: (26:68) Christ, prophétise; dis-nous qui t’a frappé. Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui, et dit: Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. Mais il le nia devant tous, disant: Je ne sais ce que tu veux dire. Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là; Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth. Il le nia de nouveau, avec serment: Je ne connais pas cet homme. Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés, dirent à Pierre: Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer: Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite: Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.