Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Dis à mon âme: Je suis ton salut!  Psaumes 35

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La majorité des commentateurs voient ce psaume comme « un psaume royal qui doit être interprété dans un contexte international » (WBC).  J’ai de la difficulté à m’expliquer cette incompréhension du but de la Parole de Dieu.  Le contexte peut être royal et international, mais il représente l’appel d’un homme qui est seul, devant ses ennemis, et implore son Dieu.  Celui qui ne comprend ce passage que « royal et international » n’a pas vécu la douleur profonde de celui qui n’a plus d’issue que de se tourner vers Son Dieu.

            Relisons donc ce passage avec la solitude, l’injustice et la douleur en tête.  Si je la vis, que je puisse être réconforté par mon Dieu, comme David.  Si je ne suis que témoin de celui qui souffre, dans la solitude et le silence, que je me réjouisse en Dieu qui veut la paix de son serviteur.

            Tu as, plus bas, ma lecture de ce texte, mais je t’encourage à relire se texte et y trouver le réconfort que tu as besoin ou que quelqu’un que tu aimes a besoin, toi qui lit ce texte seul avec Ton Dieu, devant Ton Dieu.  Ce texte, comme la grande majorité de la Parole de Dieu, n’a pas été écrit pour une salle de classe ou les intelligents et les érudits de ce monde, mais pour l’homme seul face à Son Dieu.  Tourne-toi donc, seul vers Lui, et :

– Ton âme aura de la joie en l’Éternel, de l’allégresse en son salut. (vs 9)

– Tu le loueras dans la grande assemblée, tu le célébreras au milieu d’un peuple                             nombreux. (vs 18)

– Ta langue célébrera Sa justice, elle dira tous les jours Ta louange. (vs 28)

 

            Ainsi tu pourras crier à ton Dieu: « Dis à mon âme: Je suis ton salut! »

 

 

Psaumes 35

De David. Éternel! défends-moi contre mes adversaires, Combats ceux qui me combattent! Saisis le petit et le grand bouclier, Et lève-toi pour me secourir! Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs! Dis à mon âme: Je suis ton salut! Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui méditent ma perte! Qu’ils soient comme la balle emportée par le vent, Et que l’ange de l’Éternel les chasse! Que leur route soit ténébreuse et glissante, Et que l’ange de l’Éternel les poursuive! Car sans cause ils m’ont tendu leur filet sur une fosse, Sans cause ils l’ont creusée pour m’ôter la vie. Que la ruine les atteigne à l’improviste, Qu’ils soient pris dans le filet qu’ils ont tendu, Qu’ils y tombent et périssent! Et mon âme aura de la joie en l’Éternel, De l’allégresse en son salut. Tous mes os diront: Éternel! qui peut, comme toi, Délivrer le malheureux d’un plus fort que lui, Le malheureux et le pauvre de celui qui le dépouille? De faux témoins se lèvent: Ils m’interrogent sur ce que j’ignore. Ils me rendent le mal pour le bien: Mon âme est dans l’abandon. Et moi, quand ils étaient malades, je revêtais un sac, J’humiliais mon âme par le jeûne, Je priais, la tête penchée sur mon sein. Comme pour un ami, pour un frère, je me traînais lentement; Comme pour le deuil d’une mère, je me courbais avec tristesse. Puis, quand je chancelle, ils se réjouissent et s’assemblent, Ils s’assemblent à mon insu pour m’outrager, Ils me déchirent sans relâche; Avec les impies, les parasites moqueurs, Ils grincent des dents contre moi. Seigneur! Jusques à quand le verras-tu? Protège mon âme contre leurs embûches, Ma vie contre les lionceaux! Je te louerai dans la grande assemblée, Je te célébrerai au milieu d’un peuple nombreux. Que ceux qui sont à tort mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet, Que ceux qui me haïssent sans cause ne m’insultent pas du regard! Car ils tiennent un langage qui n’est point celui de la paix, Ils méditent la tromperie contre les gens tranquilles du pays. Ils ouvrent contre moi leur bouche, Ils disent: Ah! ah! nos yeux regardent! – Éternel, tu le vois! ne reste pas en silence! Seigneur, ne t’éloigne pas de moi! Réveille-toi, réveille-toi pour me faire justice! Mon Dieu et mon Seigneur, défends ma cause! Juge-moi selon ta justice, Éternel, mon Dieu! Et qu’ils ne se réjouissent pas à mon sujet! Qu’ils ne disent pas dans leur cœur: Ah! voilà ce que nous voulions! Qu’ils ne disent pas: Nous l’avons englouti! Que tous ensemble ils soient honteux et confus, Ceux qui se réjouissent de mon malheur! Qu’ils revêtent l’ignominie et l’opprobre, Ceux qui s’élèvent contre moi! Qu’ils aient de l’allégresse et de la joie, Ceux qui prennent plaisir à mon innocence, Et que sans cesse ils disent: Exalté soit l’Éternel, Qui veut la paix de son serviteur! Et ma langue célébrera ta justice, Elle dira tous les jours ta louange.

 

 

 

Ma lecture du Psaume 35 (mes titres en italique)

De David.

J’ai besoin de ta protection

Éternel!  Défends-moi contre mes adversaires, combats ceux qui me combattent!

Saisis le petit et le grand bouclier, et lève-toi pour me secourir! Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs! Dis à mon âme: Je suis ton salut!

Quand on marche pour me détruire sans cause.

Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui méditent ma perte! Qu’ils soient comme la balle emportée par le vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse! Que leur route soit ténébreuse et glissante, et que l’ange de l’Éternel les poursuive!

Car sans cause ils m’ont tendu leur filet sur une fosse, sans cause ils l’ont creusée pour m’ôter la vie.

Que la ruine les atteigne à l’improviste, qu’ils soient pris dans le filet qu’ils ont tendu, qu’ils y tombent et périssent!

Et mon âme aura de la joie en l’Éternel, de l’allégresse en son salut. Tous mes os diront: Éternel! qui peut, comme toi, délivrer le malheureux d’un plus fort que lui, le malheureux et le pauvre de celui qui le dépouille?

 

Quand on rend le mal pour le bien que j’ai fait.

De faux témoins se lèvent: Ils m’interrogent sur ce que j’ignore. Ils me rendent le mal pour le bien: Mon âme est dans l’abandon.

Et moi, quand ils étaient malades, je revêtais un sac, J’humiliais mon âme par le jeûne, je priais, la tête penchée sur mon sein. Comme pour un ami, pour un frère, je me traînais lentement; Comme pour le deuil d’une mère, je me courbais avec tristesse.

Quand on est prêt à marcher avec les impies pour me faire tomber.

Puis, quand je chancelle, ils se réjouissent et s’assemblent, ils s’assemblent à mon insu pour m’outrager, ils me déchirent sans relâche; Avec les impies, les parasites moqueurs, ils grincent des dents contre moi.

Seigneur! Jusques à quand le verras-tu? Protège mon âme contre leurs embûches, ma vie contre les lionceaux!

Je te louerai dans la grande assemblée, Je te célébrerai au milieu d’un peuple nombreux.

 

Quand les yeux et la bouche m’expriment la haine.

Que ceux qui sont à tort mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet, que ceux qui me haïssent sans cause ne m’insultent pas du regard! Car ils tiennent un langage qui n’est point celui de la paix, ils méditent la tromperie contre les gens tranquilles du pays. Ils ouvrent contre moi leur bouche, ils disent: Ah! ah! nos yeux regardent!

– Éternel, tu le vois! ne reste pas en silence! Seigneur, ne t’éloigne pas de moi! Réveille-toi, réveille-toi pour me faire justice! Mon Dieu et mon Seigneur, défends ma cause! Juge-moi selon ta justice, Éternel, mon Dieu!

Quand on se réjouie du malheur qui m’est causé.

Et qu’ils ne se réjouissent pas à mon sujet! Qu’ils ne disent pas dans leur cœur: Ah! voilà ce que nous voulions! Qu’ils ne disent pas: Nous l’avons englouti! Que tous ensemble ils soient honteux et confus, ceux qui se réjouissent de mon malheur! Qu’ils revêtent l’ignominie et l’opprobre, ceux qui s’élèvent contre moi!

Qu’ils aient de l’allégresse et de la joie, ceux qui prennent plaisir à mon innocence, et que sans cesse ils disent: Exalté soit l’Éternel, qui veut la paix de son serviteur!

Et ma langue célébrera ta justice, elle dira tous les jours ta louange.

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