Encore ce thème de l’orgueil, car il est si important. Ici Paul qui parle au nom des apôtres, et qui aurait le plus de raisons de se glorifier. Il démontre que plus il nous est donné de Le servir avec puissance, plus il est aussi donné d’être persécuté. Paul a reçu beaucoup, mais a aussi tout subi.
Mais qu’en est-il de moi? Dois-je tout subir pour qu’Il soit glorifié?
La clé ici est dans la fidélité à Dieu. En reconnaissant premièrement qu’il n’y a rien de ce que j’ai, qui ne vienne de Lui. Comment m’enorgueillir de ce qui ne m’appartient pas, de ce qu’un autre a produit?
Non, je ne peux être fier de quoi que ce soit, de qui que ce soit. En effet, la fierté est « un sentiment d’orgueil, de satisfaction légitime de soi ». Plusieurs parlent d’être fier de leurs enfants comme si leur succès retombait sur leur tête. Et c’est pour cette raison qu’un père sera fier de son fils médecin et non de son fils éboueur. Et ce mot est masqué derrière un « soi-disant » encouragement de cet enfant. Mais non, il cache cet orgueil mal placé qui corrompt tout. Pourquoi ne pas plutôt dire, « je suis comblé par toi mon fils, ma fille ». « Je suis rassasié et riche » que Dieu m’a permis d’être ton parent. Gloire à LUI.
Donc, je ne peux qu’être reconnaissant qu’il me permet de servir, même s’il y aura des difficultés. Que je sois trouvé comme un fidèle serviteur.
Aujourd’hui que je me rappelle que tout ce que j’ai lui appartient:
Ma vie, mon couple, mes enfants, ma maison, mon travail… tout!
Et toute la différence du monde est dans l’attitude et s’exprime par une simple lettre. M plutôt que S! Ma plutôt que Sa, Mon plutôt que Son, Mes plutôt que Ses! La faute n’est pas à la lettre M, mais à mon cœur. Car ce M est très bon dans : Il M’a donné beaucoup et Merci mon Dieu!
I Corinthiens 4.1-13
Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même, (4:3) car je ne me sens coupable de rien; (4:4) mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue? Qu’as-tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu? Déjà vous êtes rassasiés, déjà vous êtes riches, sans nous vous avez commencé à régner. Et puissiez-vous régner en effet, afin que nous aussi nous régnions avec vous! Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ; mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés! Jusqu’à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants çà et là; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons; calomniés, nous parlons avec bonté; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant.