Comment ne pas lire ce texte et me taire ? Faire silence et écouter ! Car oui, je suis comme une de ces iles qui se croit unique et ne laisse pas tout entré dans sa vie.
J’écouterai donc le premier, l’Éternel.
Non, je ne suis pas parmi les serviteurs qu’il avait choisis, car rebelle. Mais je suis un de ces malheureux et indigents qui cherchait la source d’eau vive.
« Les malheureux et les indigents cherchent de l’eau, et il n’y en a point ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, l’Éternel, je les exaucerai;
Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. » vs 17
Quelle joie de lire et relire que Dieu ne m’abonnera pas ! Oui j’observe ses bontés :
« Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en courants d’eau; je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier; Je mettrai dans les lieux stériles le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble; » vs 18-19
Oui, je sais, j’observe et considère que la main de l’Éternel a fait ces choses.
Ésaïe 41.1-20
Iles, faites silence pour m’écouter! Que les peuples raniment leur force, Qu’ils avancent, et qu’ils parlent! Approchons pour plaider ensemble. Qui a suscité de l’orient Celui que le salut appelle à sa suite? Qui lui a livré les nations et assujetti des rois? Qui a réduit leur glaive en poussière, Et leur arc en un chaume qui s’envole? Il s’est mis à leur poursuite, il a parcouru avec bonheur Un chemin que son pied n’avait jamais foulé. Qui a fait et exécuté ces choses? C’est celui qui a appelé les générations dès le commencement, Moi, l’Éternel, le premier Et le même jusqu’aux derniers âges. Les îles le voient, et sont dans la crainte, Les extrémités de la terre tremblent: Ils s’approchent, ils viennent. Ils s’aident l’un l’autre, Et chacun dit à son frère: Courage! Le sculpteur encourage le fondeur; Celui qui polit au marteau encourage celui qui frappe sur l’enclume; Il dit de la soudure: Elle est bonne! Et il fixe l’idole avec des clous, pour qu’elle ne branle pas. Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi, Race d’Abraham que j’ai aimé! Toi, que j’ai pris aux extrémités de la terre, Et que j’ai appelé d’une contrée lointaine, A qui j’ai dit: Tu es mon serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point! Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. Voici, ils seront confondus, ils seront couverts de honte, Tous ceux qui sont irrités contre toi; Ils seront réduits à rien, ils périront, Ceux qui disputent contre toi. Tu les chercheras, et ne les trouveras plus, Ceux qui te suscitaient querelle; Ils seront réduits à rien, réduits au néant, Ceux qui te faisaient la guerre. Car je suis l’Éternel, ton Dieu, Qui fortifie ta droite, Qui te dis: Ne crains rien, Je viens à ton secours. Ne crains rien, vermisseau de Jacob, Faible reste d’Israël; Je viens à ton secours, dit l’Éternel, Et le Saint d’Israël est ton sauveur. Voici, je fais de toi un traîneau aigu, tout neuf, Garni de pointes; Tu écraseras, tu broieras les montagnes, Et tu rendras les collines semblables à de la balle. Tu les vanneras, et le vent les emportera, Et un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel, Tu mettras ta gloire dans le Saint d’Israël. Les malheureux et les indigents cherchent de l’eau, et il n’y en a point; Leur langue est desséchée par la soif. Moi, l’Éternel, je les exaucerai; Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, Et des sources au milieu des vallées; Je changerai le désert en étang, Et la terre aride en courants d’eau; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, Le myrte et l’olivier; Je mettrai dans les lieux stériles Le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble; Afin qu’ils voient, qu’ils sachent, Qu’ils observent et considèrent Que la main de l’Éternel a fait ces choses, Que le Saint d’Israël en est l’auteur.