Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

La crainte… un remède contre mes paroles et mes actions! 1Samuel 18

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Tout un texte aujourd’hui pour cette période où beaucoup de croyants qui s’opposent et agissent contre les autorités, face à la pandémie que nous vivons.  Il n’est pas à moi de juger s’ils sont des croyants sincères ou de nom, eux le savent.  Mais le texte d’aujourd’hui et la Bible nous enseignent clairement.

            Nous avons au chapitre 18, la fin de la rébellion d’Absalom!  Il est évident que Dieu ne bénira pas cette rébellion et trahison d’Absalom envers son père, le roi David.  Absalom a voulu prendre le contrôle du peuple entre ses mains, et pour faire cela il a bâti sur les faiblesses de David.  Un enseignement pour chacun, et tout spécialement les croyants, que nous ne devons pas bâtir sur les échecs ou faiblesses des autres, même les non-croyants, mais sur la gloire de Dieu. 

            Mais pourquoi donc est-ce que l’action de Joab, qui a éliminé ce mauvais fils, serait-elle répréhensible ?  Et pourquoi le serviteur de David a-t-il bien agi en désobéissant à Joab et ne tuant pas Absalom ?

            Parce que Joab a été aussi fautif qu’Absalom, en voulant prendre le contrôle entre ses mains.  Tu ne dois pas prendre le contrôle entre tes mains, surtout au-delà des autorités au-dessus de toi, sans respect de ces autorités, sachant que Dieu permet ces autorités sur ta vie.

« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. »

Romains 13.1

« Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir,

d’être prêts à toute bonne oeuvre, » Tites 3.1

 

            Ceux qui me connaissent savent qu’il a souvent été une grande faiblesse pour moi de désobéir aux autorités au-dessus de moi.  Sincèrement, je ne pense pas avoir essayé de prendre le contrôle, mais il est certain que ce fût une tentation, et que la critique est un pas important vers cette prise de contrôle, et je ne parle pas seulement de mes autorités gouvernementales.  Je ne rentrerai pas dans trop de détails personnels par respect et crainte.  J’ai un peu compris!

            Il y a aussi une différence entre « critiquer ou refuser d’obéir » et « m’opposer aux autorités et agir contre elles ».  Dans le premier cas, je dois être prêt à me soumettre et accepter la punition qui sera établie par les hommes et juste pour moi.  Dans le deuxième cas je devrais subir la colère de Dieu et croyez-moi, il est de loin préférable de subir la colère des hommes que celle de Dieu.  Et pour le croyant qui se croit à l’abri de la colère de Dieu, c’est une grande erreur et je n’ai qu’un conseil… crains ton Dieu !

            Voici un domaine où nous pourrions faire beaucoup mieux en tant que croyant :

Nous savons qu’un jour Dieu détruira cette terre et jugera le monde.  Dieu agira comme créateur et juge.  En attendant ce moment, je ne veux pas être un de ceux qui détruisent cette terre et jugent ce monde. 

       Je ne me considère pas comme un écologiste, mais, que mes actions ne contribuent pas à détruire cette terre !  Lui le fera en son temps, que je ne contribue pas à le faire avant qu’il en ait décidé. 

       Je me considère comme un enfant du Père et pas du monde, mais que mes paroles n’en soient pas de jugement, qui pourrait les éloigner de l’amour de Dieu. Que je n’oublie pas que je mérite aussi la colère de Dieu.

            Que j’ai la crainte de mes actions et paroles qui peuvent s’opposer à mes autorités et même à Dieu !

 

2 Samuel 18

David passa en revue le peuple qui était avec lui, et il établit sur eux des chefs de milliers et des chefs de centaines. Il plaça le tiers du peuple sous le commandement de Joab, le tiers sous celui d’Abischaï, fils de Tseruja, frère de Joab, et le tiers sous celui d’Ittaï, de Gath. Et le roi dit au peuple: Moi aussi, je veux sortir avec vous. Mais le peuple dit: Tu ne sortiras point! Car si nous prenons la fuite, ce n’est pas sur nous que l’attention se portera; et quand la moitié d’entre nous succomberait, on n’y ferait pas attention; mais toi, tu es comme dix mille de nous, et maintenant il vaut mieux que de la ville tu puisses venir à notre secours. Le roi leur répondit: Je ferai ce qui vous paraît bon. Et le roi se tint à côté de la porte, pendant que tout le peuple sortait par centaines et par milliers. Le roi donna cet ordre à Joab, à Abischaï et à Ittaï: Pour l’amour de moi, doucement avec le jeune Absalom! Et tout le peuple entendit l’ordre du roi à tous les chefs au sujet d’Absalom. Le peuple sortit dans les champs à la rencontre d’Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d’Éphraïm. Là, le peuple d’Israël fut battu par les serviteurs de David, et il y eut en ce jour une grande défaite de vingt mille hommes.

Le peuple sortit dans les champs à la rencontre d’Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d’Éphraïm. Là, le peuple d’Israël fut battu par les serviteurs de David, et il y eut en ce jour une grande défaite de vingt mille hommes. Le combat s’étendit sur toute la contrée, et la forêt dévora plus de peuple ce jour-là que l’épée n’en dévora. Absalom se trouva en présence des gens de David. Il était monté sur un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d’un grand térébinthe, et la tête d’Absalom fut prise au térébinthe ; il demeura suspendu entre le ciel et la terre, et le mulet qui était sous lui passa outre. Un homme ayant vu cela vint dire à Joab : Voici, j’ai vu Absalom suspendu à un térébinthe. Et Joab dit à l’homme qui lui apporta cette nouvelle : Tu l’as vu ! pourquoi donc ne l’as-tu pas abattu sur place ? Je t’aurais donné dix sicles d’argent et une ceinture. Mais cet homme dit à Joab : Quand je pèserais dans ma main mille sicles d’argent, je ne mettrais pas la main sur le fils du roi ; car nous avons entendu cet ordre que le roi t’a donné, à toi, à Abischaï et à Ittaï : Prenez garde chacun au jeune Absalom ! Et si j’eusse attenté perfidement à sa vie, rien n’aurait été caché au roi, et tu aurais été toi-même contre moi. Joab dit : Je ne m’arrêterai pas auprès de toi ! Et il prit en main trois javelots, et les enfonça dans le coeur d’Absalom encore plein de vie au milieu du térébinthe. Dix jeunes gens, qui portaient les armes de Joab, entourèrent Absalom, le frappèrent et le firent mourir. Joab fit sonner de la trompette ; et le peuple revint, cessant ainsi de poursuivre Israël, parce que Joab l’en empêcha. Ils prirent Absalom, le jetèrent dans une grande fosse au milieu de la forêt, et mirent sur lui un très grand monceau de pierres. Tout Israël s’enfuit, chacun dans sa tente. De son vivant, Absalom s’était fait ériger un monument dans la vallée du roi ; car il disait : Je n’ai point de fils par qui le souvenir de mon nom puisse être conservé. Et il donna son propre nom au monument, qu’on appelle encore aujourd’hui monument d’Absalom.

Achimaats, fils de Tsadok, dit: Laisse-moi courir, et porter au roi la bonne nouvelle que l’Éternel lui a rendu justice en le délivrant de la main de ses ennemis. Joab lui dit: Ce n’est pas toi qui dois porter aujourd’hui les nouvelles; tu les porteras un autre jour, mais non aujourd’hui, puisque le fils du roi est mort. Et Joab dit à Cuschi: Va, et annonce au roi ce que tu as vu. Cuschi se prosterna devant Joab, et courut. Achimaats, fils de Tsadok, dit encore à Joab: Quoi qu’il arrive, laisse-moi courir après Cuschi. Et Joab dit: Pourquoi veux-tu courir, mon fils? Ce n’est pas un message qui te sera profitable. Quoi qu’il arrive, je veux courir, reprit Achimaats. Et Joab lui dit: Cours! Achimaats courut par le chemin de la plaine, et il devança Cuschi. David était assis entre les deux portes. La sentinelle alla sur le toit de la porte vers la muraille; elle leva les yeux et regarda. Et voici, un homme courait tout seul. La sentinelle cria, et avertit le roi. Le roi dit: S’il est seul, il apporte des nouvelles. Et cet homme arrivait toujours plus près. La sentinelle vit un autre homme qui courait; elle cria au portier: Voici un homme qui court tout seul. Le roi dit: Il apporte aussi des nouvelles. La sentinelle dit: La manière de courir du premier me paraît celle d’Achimaats, fils de Tsadok. Et le roi dit: C’est un homme de bien, et il apporte de bonnes nouvelles. Achimaats cria, et il dit au roi: Tout va bien! Il se prosterna devant le roi la face contre terre, et dit: Béni soit l’Éternel, ton Dieu, qui a livré les hommes qui levaient la main contre le roi mon seigneur! Le roi dit: Le jeune Absalom est-il en bonne santé? Achimaats répondit: J’ai aperçu un grand tumulte au moment où Joab envoya le serviteur du roi et moi ton serviteur; mais je ne sais ce que c’était. Et le roi dit: Mets-toi là de côté. Et Achimaats se tint de côté. Aussitôt arriva Cuschi. Et il dit: Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle! Aujourd’hui l’Éternel t’a rendu justice en te délivrant de la main de tous ceux qui s’élevaient contre toi. Le roi dit à Cuschi: Le jeune homme Absalom est-il en bonne santé? Cuschi répondit: Qu’ils soient comme ce jeune homme, les ennemis du roi mon seigneur et tous ceux qui s’élèvent contre toi pour te faire du mal! Alors le roi, saisi d’émotion, monta dans la chambre au-dessus de la porte et pleura. Il disait en marchant: Mon fils Absalom! mon fils, mon fils Absalom! Que ne suis-je mort à ta place! Absalom, mon fils, mon fils!

 

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