Abram avait beaucoup de richesses, mais l’on voit ici, que rien de ce qu’il possédait ne vînt de lui ou des hommes. Personne ne pouvait dire qu’ils avaient enrichi Abram. Dieu est celui qui le bénit et pour reconnaitre ce fait il lui donne la dîme de ses biens, c.-à-d. un dixième de ce qu’il reçoit.
Dans notre société (nord-américaine), on donne un pourboire à la personne qui nous rend un service. Même si nous nous sentons un peu obligés de donner ce pourboire, il n’en reste pas moins que nous le donnons volontairement et nous pouvons donner ce que nous voulons. Ce pourboire est une forme de reconnaissance de ce que la personne a fait pour nous. Il ne devrait pas être donné de façon hautaine, mais avec une attitude de reconnaissance.
On trouve naturel de reconnaitre le travail d’une personne, mais peu reconnaissent, par la dîme, que Dieu les bénit. Bien sûr que la dîme n’est pas un pourboire. On ne donne pas un pourboire à Dieu ! Mais pourquoi donnons-nous volontairement 15% de ce qui nous est déjà chargé pour un service et avons-nous de la difficulté à donner 10% (la dîme) à Dieu pour la grâce qu’il nous fait, pour tout ce qu’il nous donne ? Et plusieurs ne donneront que s’ils peuvent avoir un reçu d’impôt, afin de ne pas tout perdre ! D’autres ne donnent que le peu de monnaie qu’ils ont dans leur poche le dimanche, ou bien s’assurent que l’action de donner soit bien vue des autres. D’autres encore donneront en fonction de la qualité du spectacle ! Ce qui fait que les pasteurs, prédicateurs, les musiciens et animateurs se sont habitués à donner un spectacle de qualité pour aider la dîme, qui est finalement leur revenu. En résumé, tout cela n’a rien à voir avec de la reconnaissance, mais ressemble plus à un pourboire donné à Dieu.
Bien sûr, qu’il est important de faire une offrande à Dieu et elle peut être fait à tout moment, pas simplement le dimanche. Et que ce ne soit pas pour faire plaisir aux hommes, mais pour démontrer ma reconnaissance à Dieu. Un seul empêchement à mon offrande, une seule instruction dans le Nouveau Testament qui ferait que je suis exempt de donner ou qui fait que Dieu n’approuve pas mon offrande… si « ton frère a quelque chose contre toi » ! (Matthieu 5.23) Je ne peux être en désaccord avec mon frère et tenté d’acheter l’accord de Dieu. Dieu n’est pas dupe à mon cœur rebelle et méchant.
Seigneur, apprends-moi à avoir un cœur reconnaissant envers toi. Apprends-moi l’amour de mon frère comme la première chose que tu désires, avant même ma reconnaissance. Que je puisse être reconnaissant de tes bénédictions dans ma vie, et que cela soit évident par mes paroles et ma dîme.
Genèse 14
Dans le temps d’Amraphel, roi de Schinear, d’Arjoc, roi d’Ellasar, de Kedorlaomer, roi d’Élam, et de Tideal, roi de Gojim, il arriva qu’ils firent la guerre à Béra, roi de Sodome, à Birscha, roi de Gomorrhe, à Schineab, roi d’Adma, à Schémeéber, roi de Tseboïm, et au roi de Béla, qui est Tsoar. Ces derniers s’assemblèrent tous dans la vallée de Siddim, qui est la mer Salée. Pendant douze ans, ils avaient été soumis à Kedorlaomer; et la treizième année, ils s’étaient révoltés. Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth-Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Schavé-Kirjathaïm, et les Horiens dans leur montagne de Séir, jusqu’au chêne de Paran, qui est près du désert. Puis ils s’en retournèrent, vinrent à En-Mischpath, qui est Kadès, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire, ainsi que les Amoréens établis à Hatsatson-Thamar. Alors s’avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim, contre Kedorlaomer, roi d’Élam, Tideal, roi de Gojim, Amraphel, roi de Schinear, et Arjoc, roi d’Ellasar: quatre rois contre cinq. La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe prirent la fuite, et y tombèrent; le reste s’enfuit vers la montagne. Les vainqueurs enlevèrent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions; et ils s’en allèrent. Ils enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait à Sodome; et ils s’en allèrent. Un fuyard vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu; celui-ci habitait parmi les chênes de Mamré, l’Amoréen, frère d’Eschcol et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram. Dès qu’Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan. Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs; il les battit, et les poursuivit jusqu’à Choba, qui est à la gauche de Damas. Il ramena toutes les richesses; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple. Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout. Le roi de Sodome dit à Abram: Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses. Abram répondit au roi de Sodome: Je lève la main vers l’Éternel, le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre: je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas: J’ai enrichi Abram. Rien pour moi! Seulement, ce qu’ont mangé les jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi, Aner, Eschcol et Mamré: eux, ils prendront leur part.