Jésus vient de combattre… dans la prière, toute la nuit, seul ! Il leur dit :
« Vous dormez encore et vous reposez de votre travail. C’est assez maintenant. L’heure est maintenant venue pour le Fils de l’Homme d’être livrée… » (ma traduction du texte grec)
Il y a parfois des moments où je me sens seul à combattre, où je suis fatigué de mon travail, ou je n’en peux plus d’épuisement. Les disciples sont ainsi fatigués et ont dormi, pour se reposer, pendant que Jésus combattait dans la prière.
N’est-ce pas comme cela dans ma vie ? Il y a des moments où je ne peux que me reposer, reconnaitre ma faiblesse, malgré toute la bonne volonté. Mais je sais que dans mes moments d’épuisement, mon Dieu combat pour moi.
Ensuite, que je me lève pour continuer cette vie qui est devant moi, même avec les épreuves qui me font peur. Que je me lève maintenant avec la foi que la suite est entre SES MAINS.
Jésus me montre comment avancer par la foi dans les moments les plus difficiles. Est-ce qu’il m’accuse, car je n’ai pas assez prié, j’ai été faible et fatigué ? Non
Il a combattu pour moi, il est mort pour moi. Je peux me lever et affronter cette journée, même la plus difficile, par la foi qu’il est en contrôle et que je suis entre ses mains. » Levez-vous, allons ; … « vs 42
« Bannis l’inquiétude, car tu n’as rien à craindre,
et la frayeur, car elle n’approchera pas de toi. » Ésaïe 54.14
Parenthèse sur la coupe qu’il a bue pour moi.
Ce combat de Jésus, dans la prière, est un moment crucial pour l’humanité… pour moi ? Et il ne peut y avoir de meilleur mot que « crucial », car ce mot bien de la croix. Un moment qui ne peut passer que par une croix !
Sans aucune raison, que par amour pour moi, Jésus doit accepter de boire cette coupe qui m’est décernée. Cette coupe contient la colère de Dieu. Très difficile à comprendre, mais voici une façon pour moi de la comprendre.
La colère de Dieu est comme un feu qui peut s’embraser, mais qui ne peut bruler sans combustible. Ainsi la colère de Dieu, comme un liquide, ne peut être déversée que dans un contenant. Ici une coupe que je construis par mes actions rebelles, par mon péché.
Il n’y avait pas de colère de Dieu tant que le péché n’a pas existé, tant que la désobéissance n’a pas existé, cette désobéissance que les anges ont aussi choisie. La colère étant la conséquence de la justice de Dieu. La justice existe toujours, mais sans désobéissance la colère n’a pas de contenant, pas de coupe.
Il y a donc cette coupe pour moi, mais Jésus en a bu le contenu, et maintenant il va briser la coupe. Il a subi la colère à ma place, maintenant il va me libérer de l’esclavage de mon péché.
Est-ce que j’accepte qu’il boive ma coupe et la détruise ? Ou est-ce que je préfère garder ma coupe, mon péché car il me satisfait ?
Merci Seigneur de cet amour qui t’a fait boire ma coupe ! Elle est maintenant vide. Brise là maintenant. Je t’en prie !
Marc 14.32-42
Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je prierai. Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses. Il leur dit: Mon âme est triste jusqu’à la mort; restez ici, et veillez. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Il disait: Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Simon, tu dors! Tu n’as pu veiller une heure! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Il s’éloigna de nouveau, et fit la même prière. Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre. Il revint pour la troisième fois, et leur dit: Dormez maintenant, et reposez-vous! C’est assez! L’heure est venue; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s’approche.