Nous avons ici (vs 2 à 12) la triste histoire des méchants.
Les observer et réfléchir sur leur vie et la mienne. Comme Asaph, ma vie, qui ne semble pas aussi joyeuse, peut me troubler. Mais ces pensées ne sont que « stupides et sans intelligence » (vs 22) et précèdent ma chute. Lorsque « mon pied fléchit et mes pas sont sur le point de glisser ». Plutôt que glisser… réfléchissons sur notre marche !
Illustration : Nous connaissons très bien cela au Québec, alors que nous glissons souvent sur la neige et la glace. Nous devons veiller sur chaque pas plutôt que regarder à ceux qui se tiennent droits autour de moi. Chaque pas est important et un risque de chute, si je ne suis pas prudent.
Revenons à notre marche spirituelle ! Lorsque je m’approche de Sa Sainteté, je réalise que la justice ne les laissera pas impunis.
La clé est de ne pas regarder au sort de l’homme sur terre, mais son sort final.
« Tu me conduiras par ton conseil, puis tu me recevras dans la gloire.
Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi.
Ma chair et mon cœur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. » vs 24-26
Celui qui se laisse conduire par le conseil de Dieu et fait de LUI le rocher de son cœur, même si sa chaire et son cœur se consument sur terre… celui-là… sera reçu dans la gloire, ou Il est, au ciel !
Eh voici, une autre confirmation de l’importance de rechercher SA présence chaque matin :
« Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, afin de raconter toutes tes œuvres. » vs 28
Seigneur ! Quelle joie de te rencontrer chaque matin ! Tu viens encore une fois de rassurer mon cœur. En écoutant ta parole chaque matin, tu me préserves de la chute. Tu gardes mon pied et mon pas. Que je marche pour toi aujourd’hui !
Psaumes 73
Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour ceux qui ont le coeur pur. Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser; Car je portais envie aux insensés, En voyant le bonheur des méchants. Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, Et leur corps est chargé d’embonpoint; Ils n’ont aucune part aux souffrances humaines, Ils ne sont point frappés comme le reste des hommes. Aussi l’orgueil leur sert de collier, La violence est le vêtement qui les enveloppe; L’iniquité sort de leurs entrailles, Les pensées de leur coeur se font jour. Ils raillent, et parlent méchamment d’opprimer; Ils profèrent des discours hautains, Ils élèvent leur bouche jusqu’aux cieux, Et leur langue se promène sur la terre. Voilà pourquoi son peuple se tourne de leur côté, Il avale l’eau abondamment, Et il dit: Comment Dieu saurait-il, Comment le Très-Haut connaîtrait-il? Ainsi sont les méchants: Toujours heureux, ils accroissent leurs richesses. C’est donc en vain que j’ai purifié mon coeur, Et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence: Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment est là. Si je disais: Je veux parler comme eux, Voici, je trahirais la race de tes enfants. Quand j’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer, La difficulté fut grande à mes yeux, Jusqu’à ce que j’eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, Et que j’eusse pris garde au sort final des méchants. Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les fais tomber et les mets en ruines. Eh quoi! en un instant les voilà détruits! Ils sont enlevés, anéantis par une fin soudaine! Comme un songe au réveil, Seigneur, à ton réveil, tu repousses leur image. Lorsque mon coeur s’aigrissait, Et que je me sentais percé dans les entrailles, J’étais stupide et sans intelligence, J’étais à ton égard comme les bêtes. Cependant je suis toujours avec toi, Tu m’as saisi la main droite; Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire. Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage. Car voici, ceux qui s’éloignent de toi périssent; Tu anéantis tous ceux qui te sont infidèles. Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, Afin de raconter toutes tes oeuvres.

