« Les Juifs se ruinent en Pâques, les Maures en noces, les chrétiens en procès. »
Eugène Le Roy
Nous sommes reconnus, comme chrétiens pour nos disputes! Pourquoi est-ce que les chrétiens sont devenus si immatures qu’ils sont ici considérés comme des enfants?
N’avons-nous pas la même situation de nos jours? Combien de chrétiens se croient matures par leurs discours de sagesse. Par les dons qu’ils veulent exposés comme preuve de leur maturité.
Mais Paul les traites ici de charnels, non à cause de leurs doctrines et leurs dons, mais à cause de leurs divisions.
N’entendons-nous pas la même chose de nos jours: « Moi je suis de celui-ci, moi je suis de celui-là. »? Et si ce n’était pas assez, pour ajouter à la division, nous ne sommes même plus « pour » une ou l’autre des positions doctrinales, mais nous sommes « contre » celle les autres! Ces croyants qui affirment ne pas être « calviniste », « dispensationaliste », « théologien de l’alliance », etc. On dirait que ce qui nous définit est ce que nous n’aimons pas chez l’autre. Pas notre amour, mais nos disputes!
L’homme charnel a trois attitudes et l’ordre en est intéressant. Premièrement la jalousie et les disputes (vs 3) :
Jaloux = je désire ce que l’autre a;
Si je ne réussis pas à l’avoir aussi?
Dispute = j’essaie d’accaparer ce que l’autre a.
Si je ne réussis pas à le prendre à l’autre?
Division = je veux éliminer l’autre, ou l’éloigner de moi.
Ce que Paul déplore chez ces Corinthiens à travers toute cette épitre, commençant au chapitre premier (1.11) et jusqu’au chapitre 11. Ce genre de division a commencé avec quelque chose de très laid… la jalousie, ou zèle amer.
Changeons cette attitude, devenons spirituels, quittons l’enfance. Soyons reconnus pour notre amour, envers Dieu, entre nous, envers les autres. Et nous parlerons de cet amour au chapitre 13 !
1 Corinthiens 3.1-8
Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, (3:2) parce que vous êtes encore charnels. (3:3) En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme? Quand l’un dit: Moi, je suis de Paul! et un autre: Moi, d’Apollos! n’êtes-vous pas des hommes? Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.