Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Pas la tristesse mais la joie!

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Étienne arrive au point fort de son message au verset 48. Le Dieu qu’a servi Israël, ce même Dieu que les dirigeants religieux ont dit servir, n’était pas comme les autres dieux. Il ne vivait pas dans des temples fait de main d’homme, et il ne se satisfaisait pas des sacrifices et des bonnes œuvres. Le Dieu d’Israël, le Dieu de la création, désire habiter le cœur de l’homme. Il veut une relation avec l’homme à travers sa foi en Lui. Mais comme le peuple d’Israël l’a fait dans le passé, ils ont rejetés sont offre (vs 51) et ont été, les meurtriers du Juste.
Étienne aurait-il pu être diplomate dans son discours et apporter un message plus doux pour ne pas être trop accusateur ? Certainement! Mais il a plutôt choisi de confronter ces hommes et les placer face à un choix qui demandait une repentance.
« Il y a un temps pour se taire et un temps pour parler. », comme nous dit Salomon (Ecclésiaste 3).
Dieu nous tend la main car il désire notre salut. Par contre, il n’y a pas de façon diplomate de dire que si nous avons besoin d’un sauveur c’est que nous sommes perdus, coupable devant Dieu. Si Dieu nous tend la main c’est que nous ne pouvons nous en sortir seul. Si il a donné son fils pour mourir pour nous c’est que nous méritions la mort.
Est-ce que ce message est triste? Non, il ne présente que le salut éternel.
Est-ce que la lapidation d’Étienne est triste? Certainement pas pour lui, car il a vu son Sauveur et l’a rejoint, demandant même le pardon pour ceux qui le lapidaient.

Et comme Étienne, c’est ce qui attend le croyant. La joie de retrouver son sauveur.  Est-ce que cela passera par la douleur et la souffrance?  Peut-être!  Est-ce qu’il devra dire la vérité et subir le rejet?  Peut-être!

Mais par cette foi qu’il a en son sauveur, cette foi qui lui ouvre la porte du salut, il aura aussi la joie.  Comme Étienne… pas la tristesse et l’amertume, mais la joie et le pardon.

Actes 7:44-60

Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l’avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d’après le modèle qu’il avait vu. Et nos pères, l’ayant reçu, l’introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu’aux jours de David. David trouva grâce devant Dieu, et demanda d’élever une demeure pour le Dieu de Jacob; et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison. Mais le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme dit le prophète: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos? N’est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses?… Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d’oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée!… En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur coeur, et ils grinçaient des dents contre lui. Mais Étienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui, le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit! Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s’endormit.

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