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Et voici le dernier point de reconnaissance de l’enfant. « Il garde ses commandements » Mais comment puis-je être considéré comme quelqu’un qui garde ses commandements si je suis aussi pécheur? Pas que je ne regrette pas mes péchés et mes chutes mais je ne peux m’en cacher devant Dieu. Et si j’essaie de m’en cacher je suis encore plus coupable !
Il faut d’abord détruire notre conception de ce qu’est le commandement. Le commandement a le sens de but à atteindre. Il y a même un annonceur de partie de hockey (René Lecavalier 1952-1985 en souvenir pour les vieux !) qui disait parfois que le joueur de hockey qui avait raté le but avait péché. Les gens ont généralement beaucoup de difficulté avec le péché et voient les commandements comme des lois pour les « empêcher d’être heureux » ou faire ce qu’ils veulent. Nous nous arrêtons à la loi, qui sont les limites données par Dieu, mais à ne pas confondre avec les commandements, dont Jean nous parle ici. Essayons d’illustrer cela, et je vais prendre le hockey comme exemple.
Lorsque l’on joue au hockey on a un but à atteindre. Marquer le plus de points possible et pour cela toute l’équipe doit avoir le même objectif, le même but en tête. Si un joueur perd de vue l’objectif qui est de compter dans le but adverse, nous ne pouvons espérer gagner.
Donc, Jean nous parle ici, verset 22, de garder Ses commandements. De garder les mêmes objectifs et buts de Dieu. Dieu n’est ne fait pas dans le hasard, il est un Dieu de but (telos) et nous devons viser les mêmes objectifs si nous voulons dire que nous sommes dans l’équipe.
Maintenant, qu’en est-il des lois ? La loi et les préceptes que Dieu a donnés, par l’intermédiaire de Moïse, n’étaient pas nécessaires au début mais rendus indispensables à cause du cœur de l’homme. (Marc 10.5-6) Revenons à l’illustration du hockey (et rappelons-nous que ce n’est qu’une illustration !). La loi et les préceptes sont comme les « bandes » qui délimitent la patinoire, ou les lignes pour un autre sport. Ce sont les limites que Dieu a dû donner à l’homme car il était trop méchant ou stupide. Alors que le but était clair, lui voulait aller jouer ailleurs, ne plus faire partie de l’équipe, changer les buts, aller s’assoir dans les estrades mais vouloir encore faire partie de l’équipe. Mais si nous sommes concentrés sur le but à atteindre, personne ne pense à aller jouer à partir des estrades ! Donc les lois sont les limites, les règles du jeu et les commandements sont le but du jeu.
Revenons donc au but que Dieu nous donne. Il est clair ici (vs 23) : que nous devons croire au nom de son Fils Jésus-Christ. On pourrait aussi remplacer nom par autorité. Jésus a toute autorité pour avoir la victoire. Il est aussi dit que nous devons nous aimer les uns les autres et que cela sera évident si nous donnons l’autorité à Jésus, car lui nous l’a enseigné. Et s’aimer les uns les autres est aussi évident pour notre but que de travailler en équipe au hockey. Pas de travail d’équipe, pas de victoire.
Finalement, garder ses commandements, ou chercher à suivre son but (Jésus au centre) nous amènera à ce qu’Il demeure en nous et ensuite que nous demeurions en lui. Cela s’appelle la communion avec Dieu et elle commence par Dieu qui vient habiter en nous.
Bon, pour résumé, Dieu nous donne un but, une personne qui est le centre de tout pour atteindre la victoire – Jésus-Christ. Ensuite, il nous donne l’entraineur par excellence pour nous diriger vers la victoire – le Saint-Esprit.
Et ceux qui sont « enfants de Dieu), seront facile à reconnaitre. Nous avons vu quatre façons dans le chapitre 3 :
- Il se purifie … le joueur doit s’entrainer et ça demande un effort.
- Il aime les frères… tu ne joues pas en équipe si tu fais partie de l’équipe.
- Il garde son cœur… il garde son courage même quand la partie est difficile.
- Il garde ses commandements… il y a un but et il faut écouter l’entraineur.
OK, je suis devenu un joueur de hockey ! Pas vraiment car tous vous diront que je ressemble à « bambi » sur la glace (si vous avez déjà vu le film Bambi !). Pas un joueur de hockey mais un enfant de Dieu, car je vise le bon but !
1 Jean 3.22-24
Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné.
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