Semaine 44 – Prions pour le Sénégal
République du Sénégal
GÉOGRAPHIE –
Superficie : 196 722 km2. (Canada 9,970,610)
C’est l’état situé à l’extrême ouest du continent africain, avec un climat aride et peu de ressources naturelles.
POPULATION
2015 – 14 354 690 ; 71.8 hab/km2 (Canada 3 hab / km2 France 111 hab / km2 )
La majorité de la population vit sur la côte sud et autour de la capitale.
Capitale : Dakar 2 350 000 hab.
Taux d’urbanisation : 43 %
PEUPLES
On dénombre plus de 52 groupes ethniques, regroupés en 3 grandes familles linguistiques. Alphabétisation : 33 %
Langue officielle : français. La langue de communication la plus utilisée est le wolof, parlé comme langue maternelle par 44 % de la population.
Francophone 4 277 000
ÉCONOMIE
Economie fondée sur l’agriculture de subsistance. Les exportations principales sont l’arachide, le poisson et le phosphate. Il y a eu de considérables progrès économiques pendant les années 1990, mais ils ont été ralentis à cause des précipitations irrégulières et des troubles politiques en Casamance.
Revenu par habitant : 3 410 $ (10 % de celui des USA)
POLITIQUE
Indépendant de la France en 1960, le Sénégal est une démocratie à partis multiples. En 2000, le transfert de pouvoir de l’ancien gouvernement à celui de l’opposition s’est déroulé dans la paix. Le conflit séparatiste dans la province sud-ouest de la Casamance a engendré des perturbations et de nombreuses souffrances – 60 000 personnes de cette région sont ainsi devenues des réfugiés.
RELIGION
Etat laïc qui reconnaît la liberté de religion, malgré la grande majorité musulmane. Les trois confréries musulmanes soufistes (Mourides, Tidjanes et Qadiris) ont une grande influence au sein de la vie politique et économique du Sénégal.
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Musulmans 92,07 % 8 729 305 + 2,6 %
Chrétiens 4,76 % 451 303 + 2,3 %
Traditionnelle ethnique 2,97 % 281 590 + 2,3 %
Bahaïs 0,20 % 18 962 + 8,7 %
Chrétiens Affiliation en % Croissance annuelle
Catholiques 4,48 % + 2,3 %
Indépendants 0,15 % + 2,9 %
Protestants 0,10 % + 1,8 %
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
1. L’islam n’a cessé de grandir : de 45 % de la population en 1900, il est passé à 92 %
en 2000. Presque toute la population Wolof, Peul et Mandé pratique cette religion.
Remercions Dieu pour la liberté de religion ; la tolérance des autres religions est une fierté nationale – peut être parce que peu de musulmans se sont convertis au christianisme. Prions pour qu’il y ait une plus grande réceptivité à la Parole, et que la liberté de religion soit maintenue.
2. Les trois grandes confréries musulmanes Soufistes sont très bien organisées, riches et puissantes au niveau politique ; plus de 85 % de la population musulmane appartient à l’une de ces trois branches. La fraternité Mouridé est quasiment un état dans l’état, basée dans sa capitale, Touba, et qui possède un empire économique en Europe et en Amérique du Nord, grâce au commerce. Prions pour qu’il y ait une percée significative de l’Evangile, et que des leaders influents rencontrent le Seigneur Jésus.
3. La Casamance dans le sud, a été affectée par la guérilla – les Jolas, habitants de cette région, se sentent marginalisés et dépréciés par les Wolofs qui dominent la capitale,
Dakar. Prions pour qu’il y ait une volonté politique de régler ce conflit de manière
équitable pour tous ceux qui sont impliqués. Les activités chrétiennes et économiques ont été interrompues dans cette région ces quinze dernières années.
4. La présence de chrétiens est réduite à seulement certaines parties des peuples
Sérères, Jolas et Capverdiens – il y a aussi quelques assemblées au sein de petits groupes ethniques au sud. Leur influence est démesurément grande comparée à leur nombre – ils sont très impliqués dans les services de santé et d’éducation. Malheureusement, beaucoup de ces chrétiens ne sont que des catholiques nominaux, issus d’un arrière-plan non musulman. Leur manière de vivre n’apporte souvent pas de crédit à l’Evangile de Christ, car peu d’entre eux connaissent la vraie liberté en Jésus et la victoire sur les puissances des ténèbres. Les musulmans décrivent souvent les chrétiens comme «ceux qui boivent » plutôt que ceux qui suivent Christ.
5. Les croyants évangéliques sont peu nombreux et éparpillés, souvent peu enseignés dans la Parole, et leurs parents animistes ou musulmans les maintiennent sous pression constante pour qu’ils se conforment à leurs pratiques. Le manque de jeunes filles chrétiennes pousse les hommes à se marier avec des non chrétiennes, ou à s’adonner à l’immoralité. C’est seulement maintenant que des assemblées stables apparaissent, après des années de travail. Prions pour qu’une église forte, organisée autour de familles chrétiennes solides, soit implantée dans chaque groupe ethnique.
6. Il y a peu de responsables chrétiens, mais un nombre croissant de jeunes gens effectuent une formation théologique à divers niveaux. Il n’y a environ 100 travailleurs chrétiens autochtones à plein temps. L’Institut Evangélique de Dakar est l’illustration des efforts de coopération entre quatre missions et deux églises locales. Il y a trois autres écoles bibliques dans le pays et JEM organise un cours de discipolat de six mois. Prions pour que beaucoup plus d’hommes de Dieu se lèvent pour exercer le ministère pastoral, et conduire les croyants dans un travail d’évangélisation efficace.
7. Les peuples non atteints. Prions pour que des églises fortes soient implantées parmi :
a) Les Wolofs. En dépit des efforts, et de la coopération grandissante entre les différentes missions, les résultats sont maigres. Il y a environ une centaine de croyants et quelques assemblées commencent à fonctionner. Prions pour que la mise à disposition du Nouveau Testament en Wolof, le film « Jésus », l’évangélisation patiente et l’amitié des travailleurs chrétiens, brisent les barrières qui empêchent ce peuple fier de chercher le Seigneur. Prions également pour que le spiritisme latent qui tient en esclavage de nombreuses personnes soit brisé, et qu’une véritable église wolof se développe, avec ses propres cantiques et son propre style d’adoration.
b) Les Sérères. Très fétichistes jusqu’au 20ème siècle, beaucoup deviennent aujourd’hui musulmans ou catholiques, et un bon nombre d’entre eux sont devenus protestants – les missions travaillant parmi ce peuple ont pu voir des résultats encourageants. La traduction de la Bible en trois dialectes Sérères (Ndut, Non, Safi) est en cours.
c) Les Peuls, peuple de bergers parmi lesquels nous trouvons quelques nomades, sont presque tous musulmans, au moins de nom. Deux assemblées se sont formées en
Casamance. Le NT en Fulacunda a été publié en 2000.
d) Les Toucouleurs. Musulmans depuis plus de 900 ans, ils se considèrent comme les défenseurs de cette foi. C’est un miracle qu’il y ait 15-20 croyants parmi eux. Le NT en Toucouleur a été publié en 1998.
e) Les Jolas parlent 14 langues et dialectes différents. L’islam est prédominant dans le nord de leur région, mais ils sont tous sous l’esclavage du fétichisme. Il y a actuellement 6 assemblées dirigées par des Jolas, et plus de 7 nouveaux groupes de croyants qui sont nés. Le NT en kwatay a été publié en 2000. Prions pour que les cérémonies inaugurant le nouveau cycle de 30 années d’initiation au fétichisme, qui doit débuter cette décennie, soient un échec.
f) Les Maures. Ils sont tous musulmans, seuls quelques croyants sont connus. La majorité de ce peuple vit dans l’inaccessible Mauritanie, mais beaucoup peuvent être atteints par la vallée du fleuve Sénégal. Un programme local radio d’église est émis chaque semaine en langue hassaniya.
g) Les peuples musulmans Mandés. Ceux qui ne sont toujours pas atteints sont les
Mandingues, Janankas, Bambaras, Kassonkés, et les Susus. Des actions sont entreprises parmi les Soninkés (Pioneers, WEC, Méthodistes Coréens) mais les résultats ne sont pas encore visibles.
h) Les petits peuples vivant à la frontière Sud sont animistes ou musulmans de nom.
New Tribes Mission a un programme pour s’implanter parmi les Balantes-Ganjas,
Manjaks, Budiks, Bainuks, Badjarankes, Malinkés, et les Jalonkés, il est également prévu de toucher les Mankanyas. Un travail a été effectué parmi les peuples Konyagis
(ADD), mais les fétichistes Mankanyas, Bayots, Bainuks, et Ganjas restent nonatteints.
(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/
ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)