Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Que je pointe à la source !  Jérémie 2

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Difficulté pour nous, Nord-Américains, Européens, de comprendre la différence entre l’eau vive et des citernes fissurées !  Nous avons l’eau en abondance.  Nous sommes riches de cette ressource et en avons oublié à quel point l’eau est nécessaire et précieuse.

« Toute nation s’attache à ses Dieu, sauf Israël qui a délaissé l’Éternel. Moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes fissurées qui ne retiennent pas l’eau. » vs13

Une histoire pour illustrer :  Je quitte aujourd’hui (printemps 2016) un beau pays, le Tchad, mais un pays qui n’a pas accès à l’eau.  Où la majorité des gens qui habitent la capitale du pays (N’Djamena) n’ont pas l’eau courante. Où l’on transporte l’eau qui a été puisée dans un puits qui a dû être acheté à grand prix. Dans un pays où le salaire minimum, déterminé par le gouvernement, est de $102 ou 90€ par mois, mais où le salaire moyen réel est de $62 ou 55€ par mois (aller comprendre) !  Faire creuser un puits coûte 600,000 CFA (900€, 1350$ can) ou bien 100,000 CFA (150€, 225$ can) si c’est un puits creusé par les Coréens.  En effet, les églises évangéliques coréennes subventionnent la construction de ces puits, essentielles à la survie (Il fait 43c à l’ombre et 57c au soleil, pendant mon passage).  Merci aux Coréens qui ont compris l’image de la source d’eau essentielle !

 

Au Tchad, et en Afrique, en général, on peut comprendre l’illustration de Dieu dans ce texte.  Il est la seule source d’eau vive, pure et qui coule sans arrêt.  La logique serait d’aller vers cette source !  Non !  Même Israël, que Dieu considérait comme « la première partie de sa récolte » vs3 s’est éloignée de l’Éternel.  Qu’est-ce qui arrive quand la semence s’éloigne de la source d’eau ?  Il n’y a plus de récolte !  Il est difficile de comprendre que quelqu’un n’aille pas à la source lorsqu’il meurt de soif.

Mais aussi difficile à comprendre que quelqu’un puisse garder pour lui l’accès à la source quand d’autres meurent de soif !  Nous avons aussi une responsabilité, comme Jérémie :

« Et l’Éternel me dit : Ne dis pas : Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonnerai. Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Éternel. Puis l’Éternel étendit sa main, et toucha ma bouche ; et l’Éternel me dit: Voici, je mets mes paroles dans ta bouche. »  Jérémie 1.7-9

 Dieu récoltera un jour !  Je sais que je ferai partie de cette récolte, car j’ai été abreuvé à la source d’eau vive, en Jésus-Christ.  Est-ce que je redonne gratuitement ce que j’ai reçu gratuitement ?  Est-ce que je pointe aux hommes LA source Divine, ou je les amène à d’autres sources desséchées ?  Me suis-je construit ma propre petite citerne pour boire à ma soif, quand je sais que d’autres meurent de soif ? 

 

Et nous vivons la même chose dans l’église durant cette période.  Nous retournons à l’esclavage de nos pères, aux religions d’hommes au lieu de la relation que nous avions trouvé avec notre Dieu.  Nous, pour qui le salut nous avait donné accès à notre Dieu chaque matin… nous nous tournons vers des hommes qui emprisonnent la connaissance.  Au Québec, nous avons quitté une religion qui a un pape et des prêtres qui se font appeler père (comment n’ont-ils pas lu la Bible – « Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. » Matthieu 23.8), pour retrouver notre vrai Papa du ciel, MAIS nous sommes revenus à de petits papes qui aiment les premières places et les titres, qui se font appelés « pasteur », alors que nous n’avons qu’un berger (Matthieu 10.16).

Nos églises locales ont-elles pris l’autorité sur Son Église universelle, alors que plusieurs qui font partie de Son église, n’ont pas le droit d’accès dans « nos » églises humaines ?  Avons-nous creusé des citernes fissurées qui ne retiennent pas l’eau ?  Alors que ceux qui vont à l’église sont de plus en plus ignorants de la Parole de Dieu.  Eux qui ont accès à la source, tous les jours, comme enfants de Dieu, ils ont été limités à des citernes fissurées et vides, alors qu’ils ne font que se vanter que leur citerne contient de cette eau précieuse, mais que chacun y est assoiffé et ne peut plus pointer à la vraie source !

« moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes fissurées qui ne retiennent pas l’eau. » vs13

 

            Aide-moi Seigneur, à pointer à la Source, TOI, qui désire rencontrer le croyant personnellement chaque matin, car sans TOI je ne peux rien faire.  Jean 15.5

 

 

Pour aller plus loin :

            Ne soyons pas comme ce peuple, qui a commis un double péché (vs 13) :

            – 1- Ils m’ont abandonné (moi qui suis une source d’eau vive), pour 2- secreuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau.

1- Ta méchanceté te châtiera, et 2 – ton infidélité te punira,

– Tu sauras et tu verras que c’est une chose 1- mauvaise et 2- amère

1- D’abandonner l’Éternel, ton Dieu, et 2- de n’avoir de moi aucune crainte,

dit le Seigneur, l’Éternel des armées

Nous n’avons peut-être pas abandonné la source de Vie, été méchants, mauvais, et abandonné notre Dieu …

Mais il semble évident que nous nous creusons des citernes crevassées, nous sommes infidèles, amères, et nous n’avons pas la crainte de l’Éternel.

Apprenons, ne laissons pas l’orgueil nous empêcher de nous repentir et revenir sur le droit chemin.

 

Jérémie 2

La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: Va, et crie aux oreilles de Jérusalem: Ainsi parle l’Éternel: Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune, De ton affection lorsque tu étais fiancée, Quand tu me suivais au désert, Dans une terre inculte. Israël était consacré à l’Éternel, Il était les prémices de son revenu; Tous ceux qui en mangeaient se rendaient coupables, Et le malheur fondait sur eux, dit l’Éternel. Écoutez la parole de l’Éternel, maison de Jacob, Et vous toutes, familles de la maison d’Israël! Ainsi parle l’Éternel: Quelle iniquité vos pères ont-ils trouvée en moi, Pour s’éloigner de moi, Et pour aller après des choses de néant et n’être eux-mêmes que néant? Ils n’ont pas dit: Où est l’Éternel, Qui nous a fait monter du pays d’Égypte, Qui nous a conduits dans le désert, Dans une terre aride et pleine de fosses, Dans une terre où règnent la sécheresse et l’ombre de la mort, Dans une terre par où personne ne passe, Et où n’habite aucun homme? Je vous ai fait venir dans un pays semblable à un verger, Pour que vous en mangiez les fruits et les meilleures productions; Mais vous êtes venus, et vous avez souillé mon pays, Et vous avez fait de mon héritage une abomination. Les sacrificateurs n’ont pas dit: Où est l’Éternel? Les dépositaires de la loi ne m’ont pas connu, Les pasteurs m’ont été infidèles, Les prophètes ont prophétisé par Baal, Et sont allés après ceux qui ne sont d’aucun secours. C’est pourquoi je veux encore contester avec vous, dit l’Éternel, Je veux contester avec les enfants de vos enfants. Passez aux îles de Kittim, et regardez! Envoyez quelqu’un à Kédar, observez bien, Et regardez s’il y a rien de semblable! Y a-t-il une nation qui change ses dieux, Quoiqu’ils ne soient pas des Dieux? Et mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucun secours! Cieux, soyez étonnés de cela; Frémissez d’épouvante et d’horreur! dit l’Éternel. Car mon peuple a commis un double péché: Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l’eau.

 

Israël est-il un esclave acheté, ou né dans la maison? Pourquoi donc devient-il une proie? Contre lui les lionceaux rugissent, poussent leurs cris, Et ils ravagent son pays; Ses villes sont brûlées, il n’y a plus d’habitants. Même les enfants de Noph et de Tachpanès Te briseront le sommet de la tête. Cela ne t’arrive-t-il pas Parce que tu as abandonné l’Éternel, ton Dieu, Lorsqu’il te dirigeait dans la bonne voie? Et maintenant, qu’as-tu à faire d’aller en Égypte, Pour boire l’eau du Nil? Qu’as-tu à faire d’aller en Assyrie, Pour boire l’eau du fleuve? Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira, Tu sauras et tu verras que c’est une chose mauvaise et amère D’abandonner l’Éternel, ton Dieu, Et de n’avoir de moi aucune crainte, Dit le Seigneur, l’Éternel des armées. Tu as dès longtemps brisé ton joug, Rompu tes liens, Et tu as dit: Je ne veux plus être dans la servitude! Mais sur toute colline élevée Et sous tout arbre vert Tu t’es courbée comme une prostituée. Je t’avais plantée comme une vigne excellente Et du meilleur plant; Comment as-tu changé, Dégénéré en une vigne étrangère? Quand tu te laverais avec du nitre, Quand tu emploierais beaucoup de potasse, Ton iniquité resterait marquée devant moi, Dit le Seigneur, l’Éternel. Comment dirais-tu: Je ne me suis point souillée, Je ne suis point allée après les Baals? Regarde tes pas dans la vallée, Reconnais ce que tu as fait, Dromadaire à la course légère et vagabonde! Anesse sauvage, habituée au désert, Haletante dans l’ardeur de sa passion, Qui l’empêchera de satisfaire son désir? Tous ceux qui la cherchent n’ont pas à se fatiguer; Ils la trouvent pendant son mois. Ne t’expose pas à avoir les pieds nus, Ne dessèche pas ton gosier! Mais tu dis: C’est en vain, non! Car j’aime les dieux étrangers, je veux aller après eux. Comme un voleur est confus lorsqu’il est surpris, Ainsi seront confus ceux de la maison d’Israël, Eux, leurs rois, leurs chefs, Leurs sacrificateurs et leurs prophètes. Ils disent au bois: Tu es mon père! Et à la pierre: Tu m’as donné la vie! Car ils me tournent le dos, ils ne me regardent pas. Et quand ils sont dans le malheur, ils disent: Lève-toi, sauve-nous! Où donc sont tes dieux que tu t’es faits? Qu’ils se lèvent, s’ils peuvent te sauver au temps du malheur! Car tu as autant de dieux que de villes, ô Juda! Pourquoi contesteriez-vous avec moi? Vous m’avez tous été infidèles, dit l’Éternel. En vain ai-je frappé vos enfants; Ils n’ont point eu égard à la correction; Votre glaive a dévoré vos prophètes, Comme un lion destructeur. Hommes de cette génération, considérez la parole de l’Éternel! Ai-je été pour Israël un désert, Ou un pays d’épaisses ténèbres? Pourquoi mon peuple dit-il: Nous sommes libres, Nous ne voulons pas retourner à toi? La jeune fille oublie-t-elle ses ornements, La fiancée sa ceinture? Et mon peuple m’a oublié Depuis des jours sans nombre. Comme tu es habile dans tes voies pour chercher ce que tu aimes! C’est même au crime que tu les exerces. Jusque sur les pans de ton habit se trouve Le sang de pauvres innocents, Que tu n’as pas surpris faisant effraction. Malgré cela, tu dis: Oui, je suis innocente! Certainement sa colère s’est détournée de moi! Voici, je vais contester avec toi, Parce que tu dis: Je n’ai point péché. Pourquoi tant d’empressement à changer ton chemin? C’est de l’Égypte que viendra ta honte, Comme elle est venue de l’Assyrie. De là aussi tu sortiras, les mains sur la tête; Car l’Éternel rejette ceux en qui tu te confies, Et tu ne réussiras pas auprès d’eux.

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