Des exemples à suivre, Timothée, Épaphrodite, compagnons d’œuvre et de combat. Recevez de tels hommes avec bienveillance, et honorez-les. Ceux-là qui servent Christ jusqu’à exposer leur vie pour les autres.
Je dois dire qu’il n’y a pas tant de ces hommes que je connaisse et puisse recommander ainsi. Et, non seulement ces hommes sont des exemples, mais Paul aussi par son désir de mentionner leurs noms ici. Dieu aussi les honore, car leurs noms sont maintenant lus depuis 2000 ans en lisant ces textes !
Mais attention, ceux-là sont des serviteurs. Il ne faut pas les rendre mal à l’aise en les honorant comme des rois, mais comme des serviteurs. S’ils étaient du genre à vouloir s’élever, Paul et Dieu n’auraient pas mentionné leur nom ici. Mais ils ont démontré un cœur de serviteur, du genre à s’abaisser, et il faut les reconnaitre ainsi. C’est ce qu’était mon Seigneur, c’est ce que sont ces hommes, c’est ce que je souhaite être… un serviteur.
Et j’en connais de ces hommes. Richard Amouzou, Koku Amebio au Togo (ici sur la photo), Allan Acosta Ramirez en France, Marco Seba en Allemagne, Ken Beach et Jean-Claude Gaudreault au Québec. J’en passe bien sûr, mais voici des ouvriers que j’aime recevoir et que je veux honorer ce matin, car je sais, j’ai expérimenté leur vie de service. Ont-ils souffert pour servir ? Oui et ils sont encore prêts à souffrir… prions pour eux.
Philippiens 2.25-30
J’ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Épaphrodite, mon compagnon d’œuvre et de combat, par qui vous m’avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes besoins. Car il désirait vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris sa maladie. Il a été malade, en effet, et tout près de la mort; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. Je l’ai donc envoyé avec d’autant plus d’empressement, afin que vous vous réjouissiez de le revoir, et que je sois moi-même moins triste. Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes. Car c’est pour l’oeuvre de Christ qu’il a été près de la mort, ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez.